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Les Côtes de l’Orbe ont le vin en poupe

28 novembre 2013

Dans le but d’asseoir leur notoriété, de mettre en avant leurs particularités et les distinctions obtenues dans les concours viticoles, les vignerons des Côtes de l’Orbe se penchent sur le développement de différents outils de communication, comme leur site Internet.

De g. À d.: Pierre-Yves Poget (vigneron-encaveur), Michel Hostettler (président du Groupement des vignerons des Côtes de l’Orbe), Claude Baudat (vigneron), Pascal Randin (vigneron), Benjamin Morel (vigneron-encaveur), Olivier Chautems (secrétaire du Groupement), Bernard Gauthey (vigneronencaveur), et Claude Jaccard (concepteur et photographe du Groupement).

De g. À d.: Pierre-Yves Poget (vigneron-encaveur), Michel Hostettler (président du Groupement des vignerons des Côtes de l’Orbe), Claude Baudat (vigneron), Pascal Randin (vigneron), Benjamin Morel (vigneron-encaveur), Olivier Chautems (secrétaire du Groupement), Bernard Gauthey (vigneronencaveur), et Claude Jaccard (concepteur et photographe du Groupement).

«Les vignerons ne sont pas connus pour être les meilleurs communicateurs et restent plus à l’aise dans les vignes ou dans le secret de leurs caves.» Sur la base de ce constat émis dans son dernier communiqué, le Groupement des vignerons des Côtes de l’Orbe a décidé d’agir pour défendre ses intérêts et son identité sous l’impulsion d’une commission mise en place il y a deux ans.

Un site Internet régulièrement mis à jour, comprenant notamment les clichés d’un photographe professionel et la liste des distinctions obtenues durant les concours, ainsi qu’une nouvelle identité visuelle ont été les fers de lance de cette opération.

Des banderoles, des affiches grand format, des flyers et des sets de table sont d’autres composantes d’une stratégie promotionnelle qui n’oublie pas de s’appuyer sur les événements organisés dans la région.

Bonvillars en ami

Michel Hostettler, le président du Groupement des vignerons des Côtes de l’Orbe, souligne la bonne collaboration en vigueur avec les homologues de l’appellation Bonvillars, traduite par diverses actions communes. «Lors du Tir cantonal vaudois, nous avons réalisé conjointement une collerette pour orner nos bouteilles. D’autre part, nous avons proposé au moins un vin de de l’autre appellation sur nos stands respectifs», indique-t-il.

Les vignerons rattachés aux appellations Côtes de l’Orbe et Bonvillars tiennent par ailleurs ensemble un stand au Marché de Noël d’Yverdon depuis plusieurs années.

Encore des projets

L’année prochaine, la communauté interprofessionnelle, qui comprend les deux entités viticoles nord-vaudoises, prévoit de passer par les médias dans le but d’annoncer un projet de caves ouvertes prévu à Noël 2014. Dans un avenir plus proche, les vignerons des Côtes de l’Orbe donnent rendez-vous aux amateurs de vin à l’occasion des caves ouvertes de l’appellation, programmées samedi 7 décembre prochain.

 

Les vignerons veulent utiliser le restoroute comme vitrine

Une borne interactive à Bavois

En plus d’offrir une vue imprenanble sur le vignoble des Côtes de l’Orbe, le restoroute de Bavois est considéré par les vignerons rattachés à l’appellation comme un bon moyen de faire leur publicité. Chaque année, la pressée à l’ancienne permet, selon les propos de Michel Hostettler, de «montrer aux visiteurs étrangers que la Suisse est aussi une région». «Des Chinois ont voulu prendre des bouteilles de moût», s’amuse le vigneron Claude Baudat. Afin de remplacer le présentoir, victime de vols réguliers de bouteilles, le Groupement va plancher sur la conception d’une borne interactive, qu’il souhaite voir opérationnelle au plus vite.

 

L’appellation Côtes de l’Orbe AOC regroupe environ vingt communes

Yvonand et Yverdon dans l’appellation

D’une superficie de 170 hectares, le vignoble de l’appellation Côtes de l’Orbe AOC correspond à 4% de la surface viticole vaudoise. D’Eclépens à Villars-sous-Champvent, une vingtaine de communes en font partie. «Beaucoup de gens l’ignorent, mais la Ville d’Yverdon et Yvonand sont également rattachées à l’appellation », précise Michel Hostettler, président du Groupement des vignerons des Côtes de l’Orbe. Les trois quarts de la production viticole de ce coin de Nord vaudois sont des vins rouges, avec un pourcentage de 44% de Gamay. Si la récolte est en diminution de 25% cette année, la qualité semble heureusement au rendez-vous.

Ludovic Pillonel