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Les francophones ont eu le dernier mot

29 avril 2014

Beach-volley – Aurélien Garin et Ludvik Simonin ont remporté le premier tournoi B1 masculin de la saison. Ils ont battu les favoris alémaniques les uns après les autres, tandis que les régionaux sont restés en retrait.

Jo-Goon Emery s’envole et se joue du bloc de François Vonlanthen. En médaillon, les vainqueurs du tournoi, Aurélien Garin et Ludvik Simonin.

Jo-Goon Emery s’envole et se joue du bloc de François Vonlanthen. En médaillon, les vainqueurs du tournoi, Aurélien Garin et Ludvik Simonin.

«Chaque fois que je viens jouer ici, c’est avec un autre partenaire», rigolait Ludvik Simonin avant-hier. Le Genevois de 20 ans, attaquant de l’équipe de Ligue nationale B de Chênois durant l’hiver, est presque chez lui sur le sable yverdonnois et ce, peu importe qui le foule avec lui. En 2012, il s’était imposé avec Quentin Métral et avait terminé à un joli deuxième rang avec Laurent Wiederrecht. Dimanche, c’est avec le Français Aurélien Garin qu’il est venu était au rendez-vous du tout premier tournoi B1 de la saison de beach-volley. Un nouveau succès à la clé, glâné au nez et à la barbe de tous les favoris.

Après n’avoir fait qu’une bouchée d’une paire valaisanne dans les frimas d’une matinée bien maussade, les deux compères ont réalisé leur premier coup d’éclat en écartant le binôme Joss / Wenger, tête de série numéro 2, du tableau gagnant. Ils ont ensuite remporté tous leurs matches, jusqu’à vaincre, en finale, les routiniers bernois du circuit B1 David Zimmermann et Christian Tschanz, qui faisaient vraiment figures d’épouvantails.

Qualités indéniables

Il faut dire que Ludvik Simonin et Aurélien Garin n’ont rien à envier, en termes de jeu, aux meilleurs joueurs de la catégorie. Le premier est athlétiquement au-dessus du lot, avec une adresse redoutable au bloc et des attaques surpuissantes, tandis que les second brille par sa lecture du jeu et par sa capacité à prendre ses adversaires à contre-pied. Conscients de leurs qualités, ils ne cachaient d’ailleurs pas qu’ils étaient en quête des premières places. Ils ont été servis.

Les régionaux ont eu plus de difficulté à briller à domicile. André Liaudet et Kevin Harnischberg ont été sortis d’entrée, mais ont quelques regrets à nourrir, puisqu’ils ont gaspillé nombre de balles de sets lors de leurs deux matches. Jo-Goon Emery et Lionel Pittet ont, eux, passé un tour en prenant le meilleur sur les Fribourgeois François Vonlanthen et Jérémie Boens, d’autres Romands à la peine. Mais pour une fois, ce sont bien les francophones qui ont eu le dernier mot.