Grandson s’est incliné, non sans combattre, lundi, face à Eburo. Un match serré, soulignant le niveau très similaire des deux équipes.
«Ça s’est joué à rien, le match retour sera pour nous ! » Malgré la défaite de lundi, Floriane Viquerat, co-coach de l’équipe de Grandson avec Nicole Martin, reste convaincue des forces de son équipe. Pour cause: si le match s’est conclu sur une défaite des visiteuses, les volleyeuses ont tout de même su mettre des bâtons dans les roues de leurs adversaires, en leur imposant un match en cinq sets.
Si la rencontre s’est avérée très serrée, c’est qu’elle a confronté deux formations, Eburo et Grandson, concentrées sur le collectif, aux niveaux et stratégies très similaires. « Les deux équipes sont des forces de groupe, donc ça se joue dans la tête, et je pense que c’est au mental que nous avons perdu » , soulignait Floriane Viquerat. C’est en effet en fin de match que les volleyeuses de Grandson se sont laissé devancer par leurs adversaires, ne parvenant plus à effectuer d’aussi bonnes passes et réceptions qu’auparavant, ce qui a grandement réduit leurs chances de victoire.
Le résultat de lundi s’explique aussi par l’absence de deux ailières, dont l’une aurait, selon Floriane Viquerat, pu faire la différence, ainsi que par le manque d’entraînement de l’équipe. « On a commencé le championnat en n’ayant pratiquement jamais joué à six » , témoignait la coach. Depuis le début de l’exercice, l’équipe n’a ainsi eu que peu de possibilités de s’entraîner avec un nombre important de joueuses. Elle n’a par ailleurs pris part à aucun tournoi ou match amical, qui auraient présenté un entraînement supplémentaire.
Il ne reste plus aux Grandsonnoises qu’à travailler sur leurs faiblesses, afin d’espérer remporter leurs prochains matches. Leur objectif est clair: se classer le plus haut possible, elles qui occupent actuellement le 6e rang. « On aimerait jouer les finales, mais actuellement, je pense que nous n’avons pas encore atteint le niveau nécessaire » , estimait Floriane Viquerat, pensant toutefois qu’avec de l’entraînement, son équipe pourrait finalement répondre aux exigences pour cela. Et surtout, concluait la coach-joueuse, « nous n’avons peur de personne ! »