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Les inconditionnels des bacs à sable ont leur club

1 juin 2012

Beach-volley - Une association a vu le jour, à Yverdon, pour développer la pratique de la discipline estivale. Après un petit mois d’activité et à la veille du premier des quatre tournois phares de l’été, l’enthousiasme des membres fondateurs est à son comble.

Samedi dernier, plus d’une vingtaine de joueuses et joueurs de beach-volley ont participé à l’entraînement organisé par Beach Volley Yverdon.

«Ce club, c’est un cadeau que nous nous sommes offert à nous-mêmes», confie Julie Heubi, jeune présidente de Beach Volley Yverdon. Fondée en janvier par sept amoureux des bacs à sable, l’association compte déjà une quarantaine de membres et tous ses événements affichent complet. S’il avait quoi que ce soit d’égoïste à la base, le cadeau semble donc plaire, et profiter à beaucoup de sportifs.

Mais Julie Heubi se veut modeste. «Je ne suis pas sûre qu’il y avait une demande préexistante pour un club de beach-volley, estime-t-elle. Nous l’avons véritablement créé selon nos désirs. Mais maintenant, on voit qu’il y a une émulation et que les gens suivent, ça fait vraiment plaisir: ça donne du sens à ce que l’on met en place.» Cet été, Beach Volley Yverdon (BVY) organise des tournois du soir en semaine (appelés «Mercre’beach»), des entraînements un samedi sur deux et, surtout, quatre tournois mixtes. Le premier aura lieu demain, dès 9h30, à la plage publique, et, avec douze équipes inscrites, il affiche complet depuis plus d’une semaine. Naturellement, les organisateurs sont ravis de la fréquentation, d’autant qu’ils ne l’escomptaient pas aussi forte.

L’engouement est, par exemple, très fort chez les filles. Il faut dire que quatre des fondateurs de BVY sont des fondatrices, et trois d’entre elles jouent également au volleyball en salle, n’hésitant pas à motiver leurs coéquipières à les rejoindre sur le sable. De mémoire de beach-volleyeur local, aucun tournoi du soir féminin n’avait pu être organisé à Yverdon ces dernières années, faute d’un nombre suffisant d’inscriptions. Il y a dix jours, pour le premier Mercre’beach féminin, le tableau était complet, avec huit paires au rendez-vous. «Et, à notre grande surprise, il y a même eu des filles de la région lausannoise qui ont fait le déplacement», se réjouit Julie Heubi.

Bien sûr, l’organisation de tournois à Yverdon ne date pas de la fondation de BVY. Président de Beach-Romandie, Mathieu Grin en a beaucoup mis sur pieds par le passé, mais le beach-volley nord-vaudois a passé l’été 2011 dans le creux de la vague. «Le premier objectif du club, c’était de recréer une dynamique, d’organiser à nouveau quelque chose à la plage», note la présidente. Vite, son comité et elle en ont toutefois voulu plus: proposer non plus seulement des tournois, mais également des entraînements. «Et ça marche: les gens qui viennent aux différentes activités ne sont pas forcément les mêmes», précise-t-elle.

Des choses différentes

Beaucoup de ceux qui participent ont toutefois une chose en commun: le fait de pratiquer également le volley en salle. Pourquoi, alors, avoir fondé un nouveau club, en parallèle du VBC Yverdon-Ancienne, quand on sait que trouver des personnes motivées à s’investir n’est pas forcément chose aisée? «Il s’agit de deux choses bien différentes, il valait mieux avoir un comité à part, répond simplement la présidente de BVY. Le beach, c’est quatre mois par année, donc un investissement relativement mesuré, qui n’implique pas de sacrifier tous ses samedis.» Et elle l’assure, fraîchement fondée, son association ne manque pour l’instant pas de bras.

Cet été, Beach Volley Yverdon n’organise que des événements populaires, rien pour les licenciés. «C’est la vocation du club, estime Julie Heubi. Après, si BVY devient en parallèle la structure pour accueillir des tournois plus officiels, tant mieux!»

Ravis des premiers mois d’existence de leur bébé, les membres fondateurs de Beach Volley Yverdon assurent avoir de nombreuses idées à développer ces prochaines années, notamment en matière de manifestations ponctuelles. La présidente conclut: «Nous avons volontairement décidé de commencer petit, pour voir quelle est notre force de travail, avec l’idée de prendre de l’envergure par la suite.»

Plus d’infos sur: www.beachvolley-yverdon.ch