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Les nouveaux défis de l’US Yverdon
©Michel Duperrex / Carole Alkabes

Les nouveaux défis de l’US Yverdon

7 septembre 2016
Edition N°1823

Handball – C’est l’heure de la reprise pour les néopromues en LNB et pour les hommes de 1re ligue.

Quelques-uns des nouveaux visages de l’US Yverdon. Olimpia Bud est accoudée derrière (de g. À dr.) Steeve Kocher, Samuel Coste, Gilles Mariéthoz et Johan Sonzogni. ©Michel Duperrex / Carole Alkabes

Quelques-uns des nouveaux visages de l’US Yverdon. Olimpia Bud est accoudée derrière (de g. À dr.) Steeve Kocher, Samuel Coste, Gilles Mariéthoz et Johan Sonzogni.

Le handball yverdonnois va au devant d’une saison passionnante. Les dames commencent leur championnat de SPL2 (LNB) dans la peau du tout Petit Poucet romand néo-promu, alors que les hommes entament un nouveau cycle. De quoi susciter une énorme envie de bien faire chez l’entraîneur des deux formations, l’inévitable Zoltan Majeri.

La reprise est agendée à samedi (à 16h à Léon-Michaud contre Zoug II) pour les filles d’Yverdon-Crissier. Depuis l’ascension, seule la jeune Hongroise Vivien Ujhelyi est retournée au pays. En enfilant sa casquette de recruteur au réseau sans fin, Zoltan Majeri a réussi à attirer quatre renforts dans la Cité thermale : Julie Lecourtois (ailière, 20 ans) arrive d’Annecy, alors que la Roumaine Olimpia Bud (arrière, 29 ans) débarque de Maîche, également dans l’Hexagone. A ces deux joueuses, s’ajoutent les venues de la Macédonienne Despina Zupan (arrière, 20 ans) et de Marina Khatkova (gardienne, 46 ans). Cette dernière, d’origine Russe, est coach en France voisine. «Durant sa carrière, elle a remporté tous les titres possibles avec Besançon. Elle a accepté de venir dépanner selon ses disponibilités. Elle sera surtout là lors des matches», se réjouit le «Mage», qui aime rappeler qu’il ne compte que sur des amateurs.

«Le projet m’a convaincue, lance d’un sourire radieux Olimpia Bud, ex-joueuse professionnelle, en évoquant les raisons de sa venue à Yverdon. Ça faisait plusieurs années que j’étais en contact avec le club. J’ai pu m’entraîner ici et j’ai tout de suite eu un bon feeling.» Elle s’est établie avec sa famille dans la Cité thermale et a rapidement trouvé un travail d’assistante de direction dans la région lémanique. En outre, elle se rapproche de son frère, qui vivait déjà en Suisse. Quant à l’étudiante Julie Lecourtois et à Despina Zupan, elles sont jeunes filles au pair.

La campagne de transferts a, ainsi, permis à l’équipe de gonfler son effectif à quatorze âmes -le minimum vital dans sa nouvelle catégorie de jeu-, ce qui augmente la concurrence interne, alors que LNB a souvent fait office d’ascenseur aller-retour pour les formations nouvelles venues. «Aux yeux de tous nos adversaires, on est la victime désignée», sait Zoltan Majeri. Mais il se réjouit d’essayer de faire mentir les statistiques et de donner tort aux pronostics : «Il y a deux points sur lesquels il faudra prendre garde. Le premier, c’est la compétition entre les filles elles-mêmes. Le second, c’est le fait que mes joueuses sont habituées à gagner et qu’elles ont toujours été sur la pente ascendante. Je vais devoir réussir à gérer les moments difficiles et le stress du résultat.»

Les Vaudoises évolueront dans un groupe de huit. Elles rencontreront chaque adversaire trois fois. Une place dans le top 4 signifierait l’accession aux playoffs, sans quoi ce sera les playdowns.

Hommes : un nouveau cycle

Le coach Zoltan Majeri. ©Michel Duperrex / Carole Alkabes

Le coach Zoltan Majeri.

L’équipe hommes de 1re ligue de l’USY reprendra le championnat une semaine plus tard, le samedi 17 septembre. «C’est le début d’un nouveau cycle», annonce Zoltan Majeri. Trois joueurs importants (Steffen, Bardet et Botetsi) sont partis, les deux premiers pour leurs études, le dernier retourné en France. Cinq joueurs de la région -au sens large- sont venus compenser les départs.

Il s’agit de Steeve Kocher (pivot, Crissier/2L), Samuel Coste (ailier, West/1L), Gilles Mariéthoz (gardien/West), Johan Sonzogni (ailier/ West) et Luc Bratschi (arrière, Vallée de Joux/3L). Si Yverdon attire des renforts, c’est que le club «a gagné en crédibilité, grâce à ses résultats et à son projet», assure le «Mage».

Le système du championnat de 1re ligue a été revu : il y aura quatre groupes de huit équipes au lieu de trois de douze. Quatorze matches seront disputés jusqu’à Noël, les quatre premiers seront qualifiés pour les playoffs et les autres contraints de jouer contre la relégation. «Si on est épargnés par les blessures, on sera dans les quatre, prévient Zoltan Majeri. En janvier, un nouveau championnat commencera et, alors, on reparlera des objectifs. On a un joli défi à relever, avec quasiment que des joueurs du cru.»

Le test de la Lovats Cup, il y a quelques semaines, lui a permis de tirer des premiers enseignements sur le potentiel de sa troupe. «Ces dernières années, c’était un peu tout ou rien. Cette fois, on doit gagner en constance.» Et poursuivre ainsi la progression de l’US Yverdon.

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