Les pendulaires, source d’inquiétude

Un public clairsemé et inquiet, face à un éventuel afflux de pendulaires dans certains quartiers, a assisté à la présentation du règlement de stationnement.

Le syndic Daniel von Siebenthal a présenté la révision du règlement du stationnement et les nouvelles zones macarons (médaillon).

Le public présent dans salle de l’Aula Magna du Château d’Yverdon-les-Bains était on ne peut plus clairsemé, mercredi soir, à l’occasion de la séance publique d’information et de présentation, par les autorités, de la révision du règlement de stationnement (voir La Région Nord vaudois du 25.09.13) et de sa mise en œuvre, puisque seule une cinquantaine de personnes avaient fait le déplacement.

Des participants qui, après avoir entendu la présentation proprement dite des voix du syndic d’Yverdon-les-Bains Daniel von Siebenthal et du responsable de la filière mobilité de la Ville Luc Tomasetti, ont eu l’occasion de faire part de leurs multiples interrogations, craintes et autres critiques.

Parmi lesquelles, au chapitre des plus récurrentes, la peur de nombreux résidents situés dans la zone H de la ville, soit le segment du territoire où la mise en place de macarons n’est pas prévue avant 2020, de voir affluer, dans leurs quartiers déjà passablement saturés, tous les pendulaires qui voudront s’épargner le coût d’une place dans le parking d’échange qui leur sera proposé au Parc scientifique et technologique.

Une inquiétude à laquelle le syndic d’Yverdon-les-Bains a répondu en expliquant que le choix d’une introduction progressive du système de macarons par zone était, notamment, lié à une question de coût et de manque de forces humaines.

Quant à Luc Tomasetti, il a assuré que des contrôles et des comptages seront régulièrement effectués, afin de vérifier qu’il n’y a pas d’abus dans ce sens de la part des pendulaires. Et que «le cas échéant une mise en place plus rapide des macarons dans les zones qui poseraient problème pourrait alors être envisagée».

Futur parking souterrain

Les autres grosses interrogations concernant le stationnement dans la Cité thermale ont quant à elles tourné autour de l’avenir de la place d’Armes, plus précisément sur le futur parking souterrain que la Ville souhaite y installer. Certains ayant jugé qu’en introduisant ce nouveau règlement de stationnement, avant même la création du parking souterrain, la Municipalité met «la charrue avant les bœufs». Un parking dont la question de la capacité et, surtout, de la date de création a également été soulevée lors de la séance d’information. Et, sûr ce point, le syndic a reconnu qu’il demeurait de nombreuses inconnues : «Principalement du fait que la Ville n’a pas les moyens de financer un tel ouvrage. Alors si la Municipalité souhaite au moins que ce futur parking souterrain offre autant de places qu’actuellement en surface, cela dépendra des négociations avec le ou les futurs partenaires privés pour qui, bien sûr, le projet devra être rentable.» Quant à sa création, il ne faut pas s’attendre à ce qu’il voie le jour avant 2016- 2017, au plus tôt.