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Les trois armes réunies à Yverdon

28 avril 2015

Escrime – Le CEY a rajouté une compétition d’épée à son tournoi annuel, qui s’est déroulé à la salle des Isles et qui incluait déjà des concours au sabre et au fleuret.

Hannah Darkazallie réussit une touche avec son épée. © Michel Duperrex

Hannah Darkazallie réussit une touche avec son épée.

L’épée a fait son apparition lors du traditionnel tournoi annuel du Cercle d’escrime d’Yverdon-les-Bains, qui s’est tenu le week-end dernier. Un challenge dédié à cette arme a été organisé, dimanche, en marge des autres compétitions. Réunis à la salle des Isles, ils étaient sept à se lancer dans ce premier concours. Cependant, Stéphane Blandin, le maître d’armes du CEY, tenait à rappeler l’aspect «loisir» de ce challenge: «Cela concerne en premier lieu une population qui pratique l’escrime sans être attirée par les compétitions, sans en faire. Mais il est néanmoins possible qu’il sorte, à l’avenir, des compétiteurs à l’épée.»

Parmi les participants, Silna Borter, du CEY, était l’aînée. Et elle était ravie: «On s’est bien amusés. Je trouve mon plaisir dans l’épée, même si c’est très différent. On a le temps de réfléchir avant d’attaquer. Au sabre, l’attaquant a toujours raison.» Preuve que l’épée est désormais bel et bien prise en considération au CEY, un entraînement pour les adeptes de cette arme est au programme une fois par semaine.

Le sabre garde ses partisans

Les jeunes sabreurs Jonathan Roulet et Noah Recordon. © Michel Duperrex

Les jeunes sabreurs Jonathan Roulet et Noah Recordon.

Les membres du club yverdonnois ont donc davantage de choix. Mais les autres armes gardent leurs adeptes: «Pour moi, c’est le sabre qui donne le plus d’adrénaline. Après, il y a le fleuret, puis l’épée. Pour cette dernière, il n’y a pas de règles, il faut juste toucher son adversaire avec la pointe», analysait Kevin Grosso qui, s’il n’a pas participé au challenge, connaît bien les trois différentes armes.

Le jeune du CEY a eu l’occasion de démontrer ses talents lors du Circuit national seniors de sabre, qui a eu lieu le samedi. Classé à la troisième place, il estimait néanmoins qu’il aurait pu encore mieux faire: «J’aurais voulu finir premier, mais c’est déjà bien.» Il a dû s’avouer vaincu face à un de ses camarades de club, Michaël Monney. «J’aurais préféré l’affronter en finale. Cela aurait été plus intéressant d’avoir un Français ou un Suisse-Allemand en demi», ajoutait Kevin Grosso. Michaël Monney est parvenu, en finale, à remporter son duel face à Yanick Sumac, de Divonne, un maître d’armes français. Pour la plus grande joie de Stéphane Blandin, ses poulains, tous niveaux confondus, ont été à la hauteur de ses attentes.