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Les Yéniches ont quitté la Cité thermale

15 mai 2015

Yverdon-les-Bains – En quête de places de passage en vue de leur départ des Rives du Lac, hier matin, les gens du voyage suisses ont décliné la solution proposée par l’Etat de Vaud.

Le patriarche yéniche Albert Barras et le préfet Etienne Roy, mercredi dernier aux Rives du Lac, lors de l’annonce de la solution trouvée par le Canton. © Michel Duperrex

Le patriarche yéniche Albert Barras et le préfet Etienne Roy, mercredi dernier aux Rives du Lac, lors de l’annonce de la solution trouvée par le Canton.

C’est à un Albert Barras partagé qu’ont eu affaire les médias, mercredi en fin d’après-midi, aux Rives du Lac. Le patriarche des Yéniche établis illégalement, depuis vendredi dernier, sur le terrain de l’ancien hippodrome d’Yverdon-les-Bains, saluait, en effet, les efforts du Canton pour trouver une nouvelle place de passage à sa communauté, mais n’était pas convaincu de la solution proposée.

La parcelle du Chalet-à-Gobet, dont le Conseil d’Etat a annoncé, lundi, la mise à disposition des gens du voyage suisses, a bénéficié des quelques aménagements nécessaires -point d’eau, toilettes sèches et barrière de sécurité- et est à même d’accueillir «quatre ou cinq caravanes», selon les dires du préfet Etienne Roy, et ce depuis hier à 15h. Or, le groupe qui a dû quitter les Rives du Lac comprenait quatorze convois, dans lesquels se répartissaient quarante âmes, impliquant la recherche d’une autre solution pour la majorité d’entre eux.

Finalement, le gros de la communauté s’est rendu hier à Berne, sur une aire de passage provisoire. Quatre caravanes devaient, pour leur part, rejoindre le site aménagé par le Canton au Chalet-à-Gobet, mais l’emplacement, pourtant retenu par des gens du voyage, reste, tout compte fait, inoccupé.

Raison principale de ce revirement de situation: l’aspect sécuritaire lié au périmètre d’environ 2000 m2, propriété du Canton, située sur la Commune de Lausanne, un problème sur lequel Albert Barras mettait l’accent mercredi. «Même avec une barrière, le site est très dangereux avec des enfants, en raison de la proximité de la route cantonale. C’est un peu comme si on nous disait, allez là-bas, mais nous savons, de toute façon, que vous n’y resterez pas», avait déclaré le patriarche. A son sens, il est inutile que le Canton engage la somme de 360 000 francs prévue pour y pérenniser une place d’accueil qui resterait toujours vide.

Quoiqu’il en soit, une solution, là encore provisoire, a pu être trouvée, toujours sur les hauts de Lausanne, pour les quatre caravanes, qui se sont vues attribuer un emplacement sur un terrain propriété de l’Ecole hotelière de Lausanne jusqu’à lundi. En attendant la suite.

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