La Société coopérative du Séchoir à herbe de la Plaine de l’Orbe a approuvé un projet de panneaux photovoltaïque lors de son assemblée générale, mercredi.
«Tout le monde doit faire un effort pour le climat, nous en sommes conscients.» Le président de la Société coopérative du Séchoir à herbe de la Plaine de l’Orbe, Pierre Guignard, ne cache pas les responsabilités de l’entité qu’il préside. Et loin de se contenter de belles paroles, le Séchoir d’Orbe a mis sur pied un projet concret pour diminuer son impact environnemental. «Des panneaux photovoltaïques seront installés sur le toit de notre bâtiment, continue celui qui est aussi municipal à Rances. L’idée a été approuvée lors de notre assemblée générale. Nous prévoyons 40% d’autoconsommation.»
Mais le défi écologique n’est pas le seul que doit affronter la Société coopérative. La crise en Ukraine plonge évidemment toutes les activités qui consomment une grande quantité d’énergie dans une position d’incertitude, du moins face au long terme. «Nous avons besoin de cette énergie pour fonctionner, précise Pierre Guignard. Le gaz sera probablement toujours disponible, mais les prix pourraient monter à l’avenir.» Quoi qu’il en soit, la situation actuelle n’est pas source d’inquiétude. «Pour l’instant, la question de l’énergie est sous contrôle», ajoute Ernest Dubi, gérant du Séchoir d’Orbe.
Ce dernier a effectivement de quoi se montrer optimiste, vu la bonne situation de la société qu’il gère. La production est en hausse, et ce sont environ 12 000 tonnes de produit fini qui quittent le Séchoir chaque année, principalement sous forme de fourrage, mais aussi de paille. Des produits de qualité qui sont ensuite redistribués aux clients de la société coopérative, situés dans cinq cantons!
