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Loïc Gasch place la barre haut en recevant le Prix Panathlonien
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Loïc Gasch place la barre haut en recevant le Prix Panathlonien

18 janvier 2018 | Edition N°2166

Athlétisme – Multiple champion de Suisse, le sauteur en hauteur sainte-crix a été distingué par le Panathlon-Club Yverdon-les-Bains, avant-hier.

Le sauteur en hauteur de Sainte-Croix s’est vu décerner le Prix Panathlonien 2017 par la section yverdonnoise du club-service. Une belle récompense pour le multiple champion de Suisse de 23 ans. ©Champi

Le sauteur en hauteur de Sainte-Croix s’est vu décerner le Prix Panathlonien 2017 par la section yverdonnoise du club-service. Une belle récompense pour le multiple champion de Suisse de 23 ans.

Il n’a encore que 23 ans, et pourtant il a déjà été désigné sportif vaudois de l’année, en 2016. Le voilà, à présent, récipiendaire du Prix Panathlonien 2017, décerné par la section yverdonnoise du club-service. Loïc Gasch, déjà quinze titres nationaux à son actif, a conquis Denis Roux -président de la commission d’attribution de la distinction et ses acolytes. «Loïc se situe actuellement au 20e rang européen, ainsi qu’au 50e mondial. La barre de 2m26, franchie l’été dernier à Zurich, dans le cadre des Championnats de Suisse, a validé sa qualification pour les prochains Championnats d’Europe de Berlin», a relevé le Panathlonien à l’endroit du sauteur en hauteur de Sainte-Croix.

L’athlète avait déjà reçu un Coup de cœur du club-service sportif en 2013. Au palmarès du Prix Panathlonien, Loïc Gasch succède, entre autres, à des sportifs comme Laurence Rochat (2002), Didier Brocard (2004), Killian Peier (2014), Stéphane Heiniger (2015) ou encore Matthieu Pahud (2016). Entretien.

 

Loïc Gasch, vous aviez déjà obtenu le Mérite de sportif vaudois de l’année en 2016. Vous semblez -du moins vos performances- faire l’unanimité.

Apparemment, ça fonctionne bien, oui ! Je suis surtout ravi dans le sens où cela montre que l’athlétisme est suivi, qu’il intéresse. Et que le saut en hauteur existe, qu’il y a des sauteurs en Suisse. D’un point de vue personnel, je suis flatté. J’ai appris qu’on me remettrait le prix la semaine passée. Ça a été une totale surprise pour moi.

 

Connaissiez-vous le Prix Panathlonien avant cela ?

Oui, car Stéphane Heiniger l’a reçu en 2015, et l’article de La Région Nord vaudois est placardé dans la salle de musculation de l’USY Athlétisme. Peut-être qu’on mettra le mien à côté !

 

La saison dernière, vous vous êtes blessé à une cheville, puis à un genou. A quoi en êtes-vous ?

Tout va mieux. On a complètement remodelé et adapté mes entraînements, ainsi que les périodes de récupération, pour ne pas trop en demander à ma jambe d’appel. Je n’ai finalement pas subi d’opération à mon genou gauche. Quoiqu’il en soit, les aménagements ont l’air de bien me convenir. Je bats tous mes records à l’entraînement. Si je continue sans problème, ça annonce du bon.

 

Vous avez participé à deux compétitions l’été passé, dont les Championnats de Suisse. Quand avez-vous repris la préparation ?

Au mois de septembre, après une petite pause.

 

Et avez-vous prévu de sauter en concours cet hiver ?

Uniquement à Sainte-Croix, pour Hauteur et Musique. Par le passé, j’ai souvent beaucoup concouru en hiver, puis, en arrivant peut-être trop fatigué à l’été, je me suis blessé. Cette fois, on a décidé de me ménager durant la saison en salle pour bien préparer celle en extérieur. Je devrai revalider ma qualification pour les Européens de Berlin en montrant être en forme.

 

Le meeting Hauteur et Musique aura lieu le samedi 3 février. Après avoir dû abandonner l’année dernière en vous blessant à une cheville, avez-vous le sentiment d’y avoir une revanche à prendre ?

C’est sûr que je veux montrer que je suis toujours là. Et c’est un rendez-vous qui me tient à cœur. J’ai envie d’être performant devant mon public. Avant 2017, le meeting m’avait toujours bien réussi. Avec le recul, je sais que je n’aurais pas dû y sauter l’an passé, mais j’ai voulu essayer…

 

Vous avez établi votre record à 2m26. Comment faire pour gagner encore des centimètres ?

J’ai failli tout arrêter l’été dernier. Puis j’ai compris que mon sport, j’aimais vraiment ça. Il fallait que je me rende compte que d’aller m’entraîner n’était pas une corvée. Alors, il faudra travailler la forme, la musculation, la technique et, surtout, la tête. J’ai beaucoup changé à ce propos. Et si on se sent bien dans la tête, alors cela fait une grande partie pour progresser.

 

N’est-ce pas trop difficile, justement, de vous entraîner autant sans sauter plus régulièrement en concours ?

C’est quelque chose qu’on a convenu avec mon coach, Silvan Keller. On en a discuté et j’étais partant pour le faire. On se concentre sur l’été, même si Hauteur et Musique me permettra de me faire plaisir dans un peu plus de deux semaines.

 

Quelles sont vos ambitions pour la saison d’été ?

D’abord de pouvoir me rendre aux Championnats d’Europe. A Berlin, j’aimerais bien atteindre la finale. Puis, avant cela, j’espère, comme il y a deux ans, pouvoir participer à Athletissima.

 

Allez-vous vous préparer uniquement en Suisse ?

Non, un camp de deux semaines, avec mon entraîneur et un pote, est prévu en Afrique du Sud en février. Puis, fin mars, je partirai en Turquie avec mon coach et tout un groupe de sauteurs.

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Manuel Gremion