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L’UDC Pascal Gafner dans la course à la Muni

26 novembre 2015

Yverdon-les-Bains – Le parti agrarien espère décrocher pour la première fois de son histoire un siège à l’Exécutif. Défendant une «droite forte», son candidat espère une alliance avec le PLR.

Déjà candidat lors de l’élection complémentaire de 2014, Pascal Gafner croit en ses chances d’accéder à la Muncipalité l’année prochaine. Il a annoncé sa candidature, hier matin, dans un café de la place, entouré du nouveau conseiller national Jacques Nicolet (à g.) et de Roland Villard, le président de la section yverdonnoise de l‘UDC. © Nadine Jacquet

Déjà candidat lors de l’élection complémentaire de 2014, Pascal Gafner croit en ses chances d’accéder à la Muncipalité l’année prochaine. Il a annoncé sa candidature, hier matin, dans un café de la place, entouré du nouveau conseiller national Jacques Nicolet (à g.) et de Roland Villard, le président de la section yverdonnoise de l‘UDC.

L’UDC lancera un seul candidat dans la course à la Municipalité d’Yverdon-les-Bains. Et, sans grande surprise, son nom est Pascal Gafner, dont la candidature annoncée, hier matin, en conférence de presse, mais qui doit encore être validée en assemblée générale, le 15 décembre prochain. «Nous avons discuté de l’opportunité de présenter plusieurs personnes, mais celle-ci n’a pas été retenue», souligne Roland Villard, président de l’UDC yverdonnoise. Et le choix a été visiblement été rapide.

Quatre objectifs

«Il n’y a avait pas photo. Pascal Gafner s’est fait connaître de la population lors de la complémentaire de l’année dernière, puis lors des élections fédérales », analyse le nouveau conseiller national Jacques Nicolet, de Lignerolle, venu apporter son soutien au candidat. Ce dernier souhaite également relever la qualité du programme de Pascal Gafner, «réaliste et non pas électoraliste». Le principal intéressé a, ainsi, détaillé ses quatre priorités de campagne: la mise en place d’un véritable plan d’actions de sécurité publique, afin, notamment, de lutter contre le deal de rue; le redimensionnement du projet de réaménagement de la place d’Armes, «dix fois la taille de la place Pestalozzi», jugé irréaliste; la construction du collège des Anciens Arsenaux; la construction du barreau sud de la route de contournement. «Tous ces projets ont le mérite de pouvoir être mis en place durant la prochaine législature 2016-2021», précise Pascal Gafner. Pour une «droite forte» L’UDC a également profité de la conférence de presse d’hier pour faire un appel du pied au PLR. «Notre but est d’avoir une droite forte à Yverdon-les-Bains», lâche encore le candidat UDC, ce qui passerait, selon lui, par une union dès le premier tour: «A part quelques points de divergence, notamment sur la question de l’extension de la vidéo surveillance en ville, nous nous retrouvons sur la plupart des positions.»

De son côté, le président du PLR yverdonnois, Christian Weiler, estime qu’il est «prématuré» de parler d’un éventuel ticket unique. Il précise néanmoins que des discussions sont en cours entre l’ensemble des partis de droite, depuis la reprise de la majorité. «Il y a encore beaucoup de points à discuter, à négocier, poursuit Christian Weiler. Mais le terrain est préparé.» Reste que la décision de la gauche de faire front commun et de partir ensemble (La Région du 19 novembre), risque de peser lourd dans la balance. Les Yverdonnois pourraient bien devoir arbitrer un duel entre les blocs de gauche et de droite dès le premier tour.

 

Conseil communal d’Yverdon-les-Bains

L’UDC vise quinze sièges

Si l’UDC est née en 1971, sur les cendres du Parti des paysans, artisans et indépendants (PAI), la formation a longtemps été absente de la scène politique yverdonnoise, où libéraux et radicaux représentaient la droite. C’est donc seulement en 2006 que le parti agrarien a fait son entrée au Conseil communal. L’objectif de la prochaine élection est d’y décrocher quinze sièges, contre onze, en 2011. «C’est un chiffre réaliste», souligne Roland Villard, président de l’UDC yverdonnoise. L’homme est aussi conscient que sa formation doit gagner en cohérence, son parti s’étant déchiré durant cette législature (le groupe UDC au Conseil communal ne compte plus que sept membres). «Nous sommes un parti jeune, confirme Roland Villard. Nous avons connu des crises de jeunesse. Mais les crises ne servent-elles pas à grandir?»

Yan Pauchard