Yverdon a remporté le match qu’il fallait, samedi contre Zofingue. L’équipe peut préparer la saison prochaine en toute décontraction.
«Avoir gagné ce match est un soulagement», s’exclamait Laura Leimer, capitaine de l’USY Handball, après le match de samedi. Pour cause: si la défaite lors de la précédente rencontre de ce tour de relégation, contre Thoune, avait été un coup dur pour les Yverdonnoises, elles auraient pu ne pas se remettre d’une seconde défaite, qui aurait contrarié leurs espoirs de maintien.
Grâce à leur victoire écrasante, 39-23 contre Zofingue, les joueuses de la Cité thermale ont assuré leur maintien une journée avant la fin du tour contre la relégation.
Elles resteront dans le trio de tête, évitant ainsi les redoutés matches de barrage.
Il a fallu rebondir
La détermination des Yverdonnoises est d’ailleurs d’autant plus importante que rien, en entame d’exercice, ne laissait présager un passage en tour de relégation. «Notre objectif, en début de saison, était de disputer le tour de promotion, mais ça s’est joué à deux points, et on s’est donc retrouvées dans cette situation, qui n’était pas du tout souhaitée», témoignait Laura Leimer, dont l’équipe jouait sa première saison en 1re ligue, après avoir chuté de la division supérieure.
Une situation handicapante, donc, mais de laquelle Yverdon a réussi à se tirer. «Il faut qu’on garde le match contre Zofingue comme exemple pour le prochain», déclarait la capitaine.
A ses yeux, en plus de la présence du public yverdonnois, la détermination de ses coéquipières, particulièrement visible samedi, a fait toute la différence. «On n’a pas connu ce creux qu’on rencontre d’habitude du point de vue mental. Ça s’est vraiment joué dans la tête», expliquait-elle.
Ainsi, un dernier déplacement attend les Nord-Vaudoises dimanche qui vient. Elles espèrent s’imposer face à leurs dernières adversaires, Muotathal, et prouver qu’elles ont mérité leur maintien. «On a toutes envie de gagner et de montrer que ce tour de relégation n’est pas notre place», concluait Laura Leimer.
