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Mathieu Rochat, le taulier du HCY
Prêté à Yverdon alors qu’il était encore junior, Mathieu Rochat s’était engagé fermement une première fois au club à la faillite de Forward Morges.

Mathieu Rochat, le taulier du HCY

12 janvier 2018 | Edition N°2162

Hockey – 1re ligue – L’attaquant est l’unique trentenaire de l’effectif yverdonnois. Une expérience dont l’agriculteur de Lonay fait profiter ses jeunes coéquipiers.

Prêté à Yverdon alors qu’il était encore junior, Mathieu Rochat s’était engagé fermement une première fois au club à la faillite de Forward Morges. ©Champi

Prêté à Yverdon alors qu’il était encore junior, Mathieu Rochat s’était engagé fermement une première fois au club à la faillite de Forward Morges.

A 32 ans, il est le taulier du vestiaire. C’est peu de le dire, lui qui compte cinq ans de plus que le joueur suivant au registre des naissances de l’effectif (en l’occurrence Nicolas Gay). Revenu l’été dernier au HC Yverdon-club dont il a déjà défendu les couleurs durant six championnats, entre 2005 et 2012-, Mathieu Rochat apporte sa sérénité et son expérience à une formation néo-promue et jeune. «Lorsque l’équipe est remontée et qu’on m’a proposé d’y revenir, j’ai tout de suite dit oui», lâche, sans détour, l’agriculteur de Lonay, qui a repris l’exploitation de son papa il y a trois ans.

C’est que le trentenaire a toujours faim de hockey. Et, après une dernière saison passée à Villars, il a ainsi eu l’opportunité de se rapprocher un peu de son domicile, tout en retrouvant quelques anciens coéquipiers et amis qu’il a côtoyés au gré de son parcours. Une carrière en 1re ligue de treize années qui l’a vu porter le maillot de quatre clubs, tous vaudois : Forward Morges, Villars, Star Lausanne et Yverdon (durant deux saisons sous l’appellation HC Nord vaudois, d’ailleurs).

 

Engagement total

 

Auteur de seize points en vingt rencontres cet hiver avec le HCY, l’attaquant répond aux attentes, même s’il juge qu’il peut et doit apporter plus encore. «J’ai été blessé la saison dernière, devant même me faire opérer à un genou en février, puis il m’a fallu du temps pour récupérer, alors je ne me sens pas encore en parfaite forme physique, reconnaît- il. A mon âge, la préparation est devenue importante, et je sens quand même le poids des années.»

Mais l’homme est engagé. Il fait figure d’exemple et a les idées claires. «Je fais toujours les choses à 100%, et j’ai besoin que les gens autour également. Du coup, si le club a pour vision de continuer à progresser et si l’équipe reste plus ou moins la même la saison prochaine, alors je referai encore au moins une année.»

Défenseur de formation reconverti en attaquant depuis la saison 2012-2013 passée à Morges, Mathieu Rochat est devenu ailier au gré des circonstances, et il y a pris goût. «J’y prends plus de plaisir, mais cela n’empêche pas que, chaque saison, je rejoue sans rechigner quelques matches derrière, relève-t-il, dévolu à sa tâche, quelle qu’elle soit. Je ne peux pas affirmer que je me sens complètement attaquant.»

 

Au programme :

Sa 20h15 Yverdon – Meyrin

Sa 20h15 Villars – Vallée de Joux

 

A une victoire d’une place en playoffs

 

En cas de succès demain contre Meyrin, le HC Yverdon assurera déjà sa place en playoffs. «Après notre bonne prestation à Sierre, il sera important de confirmer, coupe Mathieu Rochat. Trop souvent on oublie tout ce qu’on a bien fait la rencontre d’avant. Le résultat dépendra de l’état d’esprit dans lequel on abordera le match de demain.»

Le routinier estime que si le HCY termine le championnat régulier dans le cinq premiers (il reste six matches), alors l’équipe aura réalisé un bon parcours. «Pour y parvenir, on doit gagner en constance, concéder moins de pénalités et être plus concentrés en phase défensive.»

Les situations spéciales vont peser de tout leur poids, comme c’est déjà le cas depuis le début de l’exercice. «On a connu une bonne phase en power-play, qui nous a permis d’engranger des points, relève l’attaquant. L’entraîneur tient des statistiques et, durant la période qui nous a vus remonter au classement, notre pourcentage de réussite en avantage numérique était très bon, tandis que notre box-play a progressé dans le même temps. On possédait, alors, le deuxième jeu de puissance le plus efficace du groupe.» Une tendance à rétablir pour conserver le 5e rang actuel, ou carrément l’améliorer avant les séries.

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Manuel Gremion