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«Je me réveille sans aucune douleur»
©Michel Duperrex

«Je me réveille sans aucune douleur»

27 octobre 2017 | Edition N°2111

Hockey – 1re ligue – Dan Vidmer, taulier de la défense du HC Yverdon, est de retour après une année sabbatique et une autre où il a été privé de compétition. Et il faim de glace !

Dan Vidmer a toujours un sacré tir : il a déjà marqué trois fois cette saison. ©Michel Duperrex

Dan Vidmer a toujours un sacré tir : il a déjà marqué trois fois cette saison.

Dan Vidmer est de retour sur la glace après deux saisons blanches. Un come-back que l’Yverdonnois de 26 ans aurait voulu opérer une année plus tôt. Une initiative que l’ancien joueur de La Chaux-de-Fonds a dû repousser à cause d’une hernie discale, dont les symptômes se sont déclarés dès les premières semaines de la préparation physique, au printemps 2016.

Cette fois, ça y est : depuis la reprise du championnat, le défenseur du HCY est sur la glace, toujours aussi spectaculaire. Les attaquants adverses sont avertis.

 

Dan Vidmer, lors de la relégation en 2e ligue, en 2015, vous avez choisi d’arrêter le hockey. Quelles en étaient les raisons ?

J’avais besoin de faire un break pendant une année, tout simplement. C’est quelque chose que j’envisageais, et la décision du club a fini de me convaincre. Ensuite, petit à petit, l’envie de reprendre est revenue. J’ai commencé la préparation pour la saison suivante et c’est là que je me suis blessé. Il a toutefois fallu du temps avant que l’hernie discale soit diagnostiquée.

 

Plus d’une année après avoir dû renoncer, qu’est-ce que ça vous fait de vous retrouver à nouveau sur la glace et dans le vestiaire ?

J’ai beaucoup de plaisir. J’ai retrouvé des bons gars, des copains. Et, sur les patins, je commence à me sentir pas trop mal. Les repères sont vite revenus, mais le plus dur reste la condition physique : tu as beau te préparer tout l’été, ce n’est jamais la même chose qu’en compétition.

 

Comment avez-vous vécu la saison dernière, contraint de suivre vos coéquipiers depuis les tribunes ?

J’avais vraiment envie de jouer, alors c’était parfois assez dur. C’est toujours compliqué quand on n’est pas sur la glace, car on sait qu’on n’a aucune influence sur ce qui se passe.

 

Vous avez manqué deux rencontres en ce début de championnat. Etiez-vous blessé ?

Je ne me suis pas rendu à Sierre à cause d’un petit bobo à une épaule, après un faux-mouvement durant un entraînement. J’ai été ménagé, et tout est rentré dans l’ordre. Quant au déplacement à Saas-Grund, effectué en semaine, je n’ai pas pu le faire pour des raisons professionnelles.

 

Souffrez-vous encore du dos ?

Je l’ai senti un peu durant la préparation (ndlr : il n’a pas été opéré, soigné avec des injections et de la physiothérapie), mais je n’ai plus eu de douleurs depuis la reprise du championnat.

 

Vous avez toujours eu un jeu très physique. Avez-vous de l’appréhension à aller au contact ?

J’ai eu un peu de retenue au début, mais cela s’estompe au fur et à mesure que la saison avance. Je suis un homme heureux depuis que je me réveille les lendemains de match ou d’entraînement, et que je ne ressens aucune douleur. C’est ainsi depuis la reprise du championnat : je peux shooter, donner des charges et en recevoir sans problème.

 

Que pensez-vous du début de saison de l’équipe ?

Malgré nos quatre défaites en six matches, je le trouve plutôt bon dans le contenu, hormis la dernière rencontre face à Saint-Imier, où on est passés à côté. On doit absolument faire des points contre les adversaires à notre portée.

 

Que peut-on vous souhaiter ?

Personnellement, de pouvoir jouer la saison complète et, sur le plan collectif, qu’on atteigne les playoffs. Ensuite, ce ne sera que du bonus !

 

Nicolas Gay arrive

 
Le HC Yverdon a engagé Nicolas Gay, en provenance d’Uni Neuchâtel (MSL). L’attaquant pourra évoluer sous ses nouvelles couleurs à partir du 1er novembre.

Ce soir, le HCY (7e) reçoit le HC Franches-Montagnes (3e). Début du match à 20h30.

Pour sa part, le HC Vallée de Joux (2e) se rendra chez le leader Sierre, demain à 18h, pour le choc au sommet.

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Manuel Gremion