Confettis, Guggenmusik, chars et autres personnages grimés ont envahi les rues de la localité, entre jeudi et hier, à l’occasion du Carnaval. Retour en images sur une manifestation toujours haute en couleur qui rassemble traditionnellement environ 10 000 personnes.
Douze heures de sommeil seulement en quatre jours: c’est le rythme effréné que s’est imposé Alexandre Tinguely, président du comité du Carnaval de Sainte-Croix, entre jeudi et hier. Et tout ça au sortir d’un examen dans le cadre de sa formation. Mais le jeu en valait la chandelle: «Voir une cantine aussi pleine le samedi soir, ça en vaut la peine!», souriait le responsable, hier, peu avant que la grande parade ne s’ébranle dans les rues. La veille, au plus fort de la soirée, entre 2500 et 3000 personnes festoyaient ensemble sur la place de fête.
Le Carnaval de Sainte-Croix, c’est une société d’une trentaine de personnes qui ne ménagent pas leurs efforts pour mettre sur pied l’événement. Mais la fête ne serait pas ce qu’elle est sans les 300 bénévoles qui donnent de leur temps. Cette année, ils étaient une centaine à s’activer pour satisfaire les appétits des carnavaliers. Pour cette édition 2018, les traditionnels stands de nourriture, jusque-là gérés par des prestataires externes, avaient en effet cédé leur place à une cuisine centrale, pilotée directement par les responsables du Carnaval. «Plusieurs stands avaient décidé de cesser leur collaboration, indique Patrick Duperrex, responsable de la communication. On s’est dit que c’était l’occasion de reprendre le flambeau.»
Côté chiffres, environ 10 000 personnes se pressent traditionnellement à Sainte-Croix durant la fête. Hier, le public a pu assister au défilé d’environ 500 personnes lors de la grande parade. Et cette année, 15 m3 de sable avaient également été répartis sur le sol de la cantine pour jouer à fond la carte des plages californiennes, thème choisi pour cette édition. Un concept qui a surpris et séduit les visiteurs, mais qui ne ménage pas les organisateurs, au sortir de quatre jours de fête. Dès ce matin, ils vont en effet devoir retrousser leurs manches et s’armer de pelles et de brouettes pour évacuer tout ça d’ici à mercredi midi…