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Métiers 3 sera bientôt opérationnel

6 juin 2017 | Edition N°2010

Sainte-Croix – Le gros oeuvre du bâtiment qui abritera une UAPE, une garderie, des classes d’école secondaire et du Centre professionnel du Nord vaudois (CPNV) est terminé.

Les échafaudages disparaîtront bientôt du paysage, à la rue des Métiers 3. ©Carole Alkabes

Les échafaudages disparaîtront bientôt du paysage, à la rue des Métiers 3.

C’est un «ouf» de soulagement pour les autorités sainte-crix. Après plusieurs années de procédure, durant lesquelles les remous et les bisbilles en tous genres ont entaché le bon déroulement des travaux (voir ci-dessous), la construction du bâtiment Métiers 3 est en passe d’être achevée.

La pose du bouquet de chantier, qui rend hommage aux ouvriers, ingénieurs et entrepreneurs qui ont pris part à la construction, s’est tenue en fin de semaine passée, une année quasi jour pour jour après la pose de la première pierre. «Ce bâtiment répond aux besoins présents et futurs de notre population et de notre région, que nous avons pour ambition de doter d’infrastructures de qualité», relève Cédric Roten, municipal sainte-crix en charge des écoles.

Il ne reste plus qu’à poser le crépis extérieur du bâtiment sis à la rue des Métiers 3, ainsi qu’à procéder à l’aménagement intérieur et extérieur de l’édifice, notamment au niveau de la route d’accès.

Devisé à près de dix millions de francs, Métiers 3 accueillera six classes d’école, ainsi que la garderie de la localité, qui pourra ouvrir une nurserie et offrir davantage de places aux écoliers pour son Unité d’accueil (UAPE). Le Centre professionnel du Nord vaudois (CPNV) y déménagera, en outre, sa section médiamatique. Les écoliers prendront leurs quartiers fin août, lors de la rentrée de classes.

 

La fin de trois ans de bisbille

 

Si le nouvel écrin de la formation sur le Balcon du Jura est aujourd’hui sorti de terre, ce n’est pas les embûches qui ont manqué. Après trois ans de procédure, rythmés par deux oppositions -l’une retirée, l’autre levée, qui avait ensuite été sujette à un recours devant le Tribunal cantonal-, c’est la fin d’un long combat pour l’Exécutif communal. Celui-ci était accusé de s’être délivré le permis de construire trop rapidement, alors même que le plan partiel d’affectation n’avait pas été régularisé. Une initiative qui avait créé passablement de remous, en particulier lors de séances épiques du Conseil communal. Au final, le Conseil d’Etat, dont le ministre sainte-crix des finances Pascal Broulis, n’y avait rien trouvé à redire.

Simon Gabioud