Yverdon-les-Bains – Accompagné de quatre jeunes interprètes et du groupe Entre 2 caisses, le chanteur de Sainte-Croix a récolté un grand succès, tout comme le festival en l’honneur de la langue française.
Le Théâtre Benno Besson (TBB) a fait deux fois salle comble, vendredi et samedi derniers, lors des concerts de Michel Bühler.
Le chanteur du Nord vaudois est sorti, comme il le dit, de sa «semi-retraite» pour revenir sur scène en compagnie de Marc Aymon, Sylvie Bourban, Soraya Ksontini et Junior Tshaka, quatre jeunes interprètes, ainsi que du groupe français Entre 2 Caisses. Ses chansons engagées, tendres aussi, ont séduit ce public, venu des quatre coins de la Suisse romande -ils étaient environ 500 au total. Comme la relève qui l’entourait, d’ailleurs, chacun interprétant deux de ses propres chansons et une ou deux de Michel Bühler, avec ou sans lui. «Au-delà du style musical, j’ai été séduit par les thèmes de leurs paroles», a relevé ce dernier, et il y avait effectivement une symbiose entre tous sur la scène du Théâtre Benno Besson.
Succès également pour le Festival Verbophonie, organisé par l’Association suisse des journalistes de langue française (ASJLF), qui a réuni plus de 300 personnes. Pour l’occasion, le festival a reçu la visite du syndic Jean-Daniel Carrard, de son adjoint Marc-André Burkhard et de la municipale de la culture, Carmen Tanner. Jean-Jacques Allisson, président du Centre Pestalozzi, a proposé une dictée sur le grand pédagogue, avec un texte de Roger de Guimps. Sylvie Baumer (Yvonand – une faute et demie) a gagné le 1er prix devant Catherine Pillonel (Yverdon-les-Bains, deux et demie), Christèle Willenegger (Onnens, trois et demie), Josy Tessa (quatre) et Catherine Pitoni (sept), toutes deux d’Yverdon-les-Bains. Quant au concours d’écriture de La Région Nord vaudois sur Michel Bühler, il a été remporté par Roger Moret (Yverdon-les-Bains) devant Karim Karkeni (Champagne), Geneviève Hermann (Les Bioux), Danièle Magnenat (Le Séchey) et Corinne Junod (Yvonand). Tous les poèmes, anecdotes, vécus et autres textes, de qualité et inspirés par le chanteur, n’ont pas été faciles à départager.
La verve de Thierry Meury
Conduit par Daniel Favre, rédacteur en chef honoraire de la RSR, et Jacques Donzel, ancien directeur des programmes, le Café francophone a donné lieu à un bon débat sur le thème de la chanson française. Enfin, l’humoriste Thierry Meury, avec toute sa verve, a animé à souhait ce festival en présentant une partie de son spectacle sur le thème des manchettes de journaux.