Logo

Les nouveaux Jeux du Castrum ont enchanté la ville

14 août 2017 | Edition N°2058

Yverdon-les-Bains – De retour sous un nouveau jour, après une pause d’une année, les Jeux du Castrum ont investi l’espace public de la Cité thermale le temps d’un week-end, pour la 18e édition. Le public était au rendez-vous, notamment en raison d’une météo clémente.

Principal symbole du week-end festif et interactif mis sur pied par les organisateurs des Jeux du Castrum, la réplique en carton, grandeur nature, de l’ancienne tour de la rue de la Plaine a été érigée dans la journée de samedi grâce au concours du public. Une réussite tant visuelle que participative. ©Gabriel Lado

Principal symbole du week-end festif et interactif mis sur pied par les organisateurs des Jeux du Castrum, la réplique en carton, grandeur nature, de l’ancienne tour de la rue de la Plaine a été érigée dans la journée de samedi grâce au concours du public. Une réussite tant visuelle que participative.

Nouvelle équipe organisatrice, nouvelles animations, la 18e édition des Jeux du Castrum d’Yverdon-les-Bains a tenu ses promesses entre vendredi et hier. «Pour nous c’est un énorme succès, s’est réjoui Damien Frei, le président du comité d’organisation de la manifestation. On voulait vraiment réussir à fédérer les gens autour des différents projets. Comme on a pu le voir avec la Tour en carton, ça a très bien fonctionné. Entre les concerts au Temple et ceux dans la cour du Château, qui affichaient complet, ce sont plus de 1000 personnes qui ont pu en profiter. On a également noté une grande mixité, le public était intergénérationnel et multiculturel. Au final, les gens nous ont fait confiance et se sont montrés curieux par rapport à ce que l’on a proposé.»

Le projet Rêverie, au CPNV, où des musiciens, dont le pianiste Colin Vallon, ont interprété un morceau durant huit heures, pendant que les spectateurs dormaient, a été l’un des moments forts de l’édition 2017.

 

Petit bémol ?

 

Bryan a dû pédaler pour se régaler d’une barbapapa au stand Barbapapi. ©Gabriel Lado

Bryan a dû pédaler pour se régaler d’une barbapapa au stand Barbapapi.

D’anciens Yverdonnois, habitués à l’ancienne formule des Jeux du Castrum, ont partiellement regretté un manque d’interactivité entre les artistes et le public. Un reproche que Damien Frei ne rejette pas. «Je peux le concevoir pour ce qui concerne le vendredi, car nous avons dû activer un plan pluie en dernière minute, a-t-il détaillé dans sa réponse. Toutefois, le samedi et le dimanche, de nombreux événements ont intégré le public, comme la construction de la tour en carton, faire partie d’un orchestre ou encore le Food Troc, où il fallait cuisiner.»

Le comité en place profite d’un mandat qui s’étend sur trois ans, pour l’organisation annuelle de la manifestation. Pour 2018, certains projets qui étaient déjà sur le feu cette année seront activés.

... et le public a joué le jeu ! ©Patrick Wurlod

… et le public a joué le jeu !

L’artiste Olivier Grossetête a donné ses instructions pour la construction... ©Patrick Wurlod

L’artiste Olivier Grossetête a donné ses instructions pour la construction…

Irma Riser, Jérôme Berbier, Dinda Reumer et Arndt Watzlawik (de g.à.dr.) ont participé en rythme au projet «Palabre». ©Gabriel Lado

Irma Riser, Jérôme Berbier, Dinda Reumer et Arndt Watzlawik (de g.à.dr.) ont participé en rythme au projet «Palabre».

Géraldine Schenkel a servi quelques verres, à l’aide de son Piano-cocktail. ©Gabriel Lado

Géraldine Schenkel a servi quelques verres, à l’aide de son Piano-cocktail.

Fabian Sbarro a présenté son oeuvre «Eclipse» au public venu au Jardin Japonais. ©Gabriel Lado

Fabian Sbarro a présenté son oeuvre «Eclipse» au public venu au Jardin Japonais.

Vendredi soir, Reverend Beat-Man a rythmé la soirée à l’Aula Magna du Château de la Cité thermale, avec son blues trash. Un excellent moyen de lancer le week-end de festivités.

Vendredi soir, Reverend Beat-Man a rythmé la soirée à l’Aula Magna du Château de la Cité thermale, avec son blues trash. Un excellent moyen de lancer le week-end de festivités.

Jean-Philippe Pressl-Wenger