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Nouvelle étape pour la salle de gym

18 décembre 2015

Yverdon-les-Bains – La démolition et la reconstruction de la salle de la rue Pestalozzi sont mises à l’enquête.

Le projet lauréat, oeuvre de l’architecte Matteo Rossetti, tel que présenté lors des résultats du concours. DR

Le projet lauréat, oeuvre de l’architecte Matteo Rossetti, tel que présenté lors des résultats du concours.

Une nouvelle étape s’apprête à être franchie dans le dossier de la salle de gymnastique de la rue Pestalozzi, à Yverdon-les-Bains. Demain, s’ouvrira la mise à l’enquête publique de la démolition et de la reconstruction de l’édifice, fermé depuis 2012 en raison de l’affaissement de ce dernier et des risques encourus par ses usagers. Le tout pour un montant estimé à environ 3,7 millions de francs. Le nouveau bâtiment, selon ladite mise à l’enquête, comprendra une salle de gymnastique, deux salles de rythmique et un abri de protection civile d’une capacité de 347 places.

Pour rappel, il y a tout juste une année, les autorités levaient le voile sur le résultat du concours d’architecture lancé pour la reconstruction de la salle. Une «compétition» qui avait connu un certain succès, puisque près de nonante projets avaient été déposés.

Lumineux et moderne

Au final, c’est le projet de l’architecte milanais Matteo Rossetti qui avait le plus séduit le jury, grâce «à sa simplicité, ses qualités plastiques et sa clarté constructive et matérielle». Ce dernier, résolument moderne, propose un volume bas sur la rue Pestalozzi, avec une surélévation en bois pour accueillir la salle de gymnastique au 1er étage. Au rez-de-chaussée, la disposition transversale des salles de rythmique permet de les réunir dans un espace ouvert sur la place du Château, ce qui avait également plu au jury.

Le dossier de mise à l’enquête peut être consulté au Service de l’urbanisme et des bâtiments, à l’avenue des Sports 14. A noter que, vu la fermeture des bureaux dudit service entre le 28 décembre et le 3 janvier, le délai d’opposition est exceptionnellement prolongé jusqu’au 21 janvier prochain.

Raphaël Muriset