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«Orbe doit passer du statut de gros village à celui de petite ville»

16 septembre 2020 | Edition N°2789

Politique – Les Vert’libéraux urbigènes ont fait leur coming out, hier soir, lors d’une séance publique. Trois questions à l’un des premiers membres de la section locale du parti, Nicolas Genoud.

M. Genoud, pourquoi le Parti vert’libéral se lance-t-il à Orbe?

Je pense que cette formation manque cruellement dans le paysage politique de notre commune. Nous souhaitons présenter des projets à la population, être une force de proposition. Ça tranchera avec les grosse machines que sont le Parti socialiste et le Parti libéral-radical. En plus, nous ne sommes pas pris dans les guéguerres entre partis qui existent aujourd’hui à Orbe.

Concrètement, quels sont vos idées?

On en a plein! Mais on attend l’arrivée d’autres adhérents pour les peaufiner. À plusieurs, on réfléchit mieux. Mais parmi les risques que je vois, on peut notamment dire que la commune n’est pas encore prête à accueillir tous les habitants qui vont arriver d’un coup avec le quartier de Gruvatiez. On doit passer du statut de gros village à celui de petite ville. C’est flagrant pour les écoles ou la circulation, un problème qui existe déjà dans notre commune, alors qu’elle a pourtant un gros potentiel. Par ailleurs, Gruvatiez nous avait été vendu comme un quartier vert, mais quand je regarde par ma fenêtre, je ne vois que des gros blocs de béton.

Les Vert’libéraux se posent en sauveur de la commune… du coup vous visez l’Exécutif aux prochaines élections?

Nous ne souhaitons pas brûler les étapes. Notre ambition va d’abord être de proposer la plus grande liste possible pour le Conseil communal. Sa taille définira d’ailleurs si on se lancera seul ou en s’alliant avec une autre formation. En ce qui concerne la Municipalité, on peut se dire qu’un parti doit d’abord faire ses preuves avant de prétendre à un siège. Mais d’un autre côté, proposer un nom serait l’occasion de s’affirmer, de donner un coup de poing sur la table. Les décisions finales seront prises cet hiver.

Photo: Claude Jaccard

 

Massimo Greco