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Patrimoine immobilier sainte-crix en vente

7 octobre 2009

Sur réquisition du créancier hypothécaire, les biens d’un promoteur seront vendus aux enchères. Les Mélèzes, ancienne propriété de la famille Thorens, et des terrains qui devaient accueillir des chalets aux Adreys et aux Replans y figurent.

Une vingtaine de chalets de luxe étaient prévus.

Une vingtaine de chalets de luxe étaient prévus.

Un important lot de biens immobiliers situés sur le territoire de Sainte-Croix, et pour un objet de Vallorbe, sera mis aux enchères publiques en janvier prochain, à moins que le propriétaire, un promoteur de la région, ne parvienne d’ici là à trouver une solution. L’estimation totale des biens ascende à plus de 11 millions de francs.

Les objets mis en vente à la demande du créancier hypothécaire sont, pour une partie, des immeubles qui avaient été vendus par la fondation de prévoyance de Reuge. Dans la liste figure également les Mélèzes, une superbe propriété située à l’avenue des Alpes, qui avait appartenu à la famille Thorens. Ce lot à lui seul est estimé à près de 3,4 millions de francs.

La maison des Mélèzes avait aussi appartenu à Fritz Meyer, ancien patron de HPI. A l’époque où un projet de création de golf au Mont de Baulmes avait été développé, cette résidence était prévue pour accueillir les golfeurs désirant séjourner à Sainte-Croix. Cette propriété a fait récemment l’objet d’importants travaux de rénovation et d’entretien.

Projets compromis?

Parmi les biens offerts à la vente figurent aussi des grandes parcelles situées aux Adreys et aux Replans, également sur le territoire de Sainte-Croix. Le promoteur avait envisagé de construire une vingtaine de chalets de luxe aux Adreys, sur des terrains situés en zone village.

Le chantier aurait dû démarrer en 2007 déjà. L’engagement d’une procédure de vente forcée risque de compromettre cette réalisation. «Nous étions prêts à délivrer le permis de construire. Il restait à signer une convention sur le financement des infrastructures», explique Michel Staffoni, secrétaire municipal de Sainte-Croix. Et de relever qu’en cas de défaillance de ce promoteur, un autre investisseur n’aurait aucune peine à démarrer un projet, d’autant plus que le prix du terrain est extrêmement bas, soit à moins de 40 francs le mètre carré.

Une trentaine de constructions étaient également projetées un peu plus haut, aux Replans, sur des terrains qui ont fait l’objet d’un plan d’affectation au début des années nonante. Il y peu de chances que ce chantier démarre dans un avenir proche.

Les autorités de Sainte-Croix espèrent, en cas de défaillance du promoteur, qu’à l’heure où le placement dans la pierre redevient d’actualité, d’autres investisseurs prendront le relais.