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Planter une graine dans l’esprit des enfants
Le potager communautaire et scolaire de Grandson, inauguré avec le municipal écologiste Nicolas Perrin, est à disposition d’un collectif citoyen et des écoles de Grandson. 

Planter une graine dans l’esprit des enfants

9 septembre 2024 | Texte: Lena Vulliamy | Photos: Michel Duperrex
Edition N°3784

Projet pédagogique, le potager scolaire et communautaire grandsonnois a été inauguré ce week-end, en présence du municipal Nicolas Perrin.

72 mètres carré de jardin potager à disposition des écoles et du collectif citoyen Bourg vivace: voilà le motif du rassemblement qui s’est tenu samedi au coteau Derrière-les-Remparts, à Grandson. Une visite des lieux et un apéritif ont agrémenté l’inauguration d’un potager qui fête en réalité sa première année d’existence.

L’histoire débute même avant, en automne 2021, lorsque le municipal des Travaux et de l’environnement Nicolas Perrin est contacté par des enseignants pour créer un potager pédagogique. L’idée lui parle immédiatement: «L’école à l’extérieur est une tendance forte, et je suis persuadé que c’est très formateur: ça aide au développement émotionnel, social et cognitif de l’enfant.»

Sous le thème alimentation, l’écologiste soumet alors le projet à la Municipalité dans le cadre du Plan énergie et climat (PEC) soutenu par le Canton.

De la main à la pâte…

Plus tard, en juin 2022, Unisanté lance un appel à projets. Le but: encourager les communes vaudoises à développer des mesures qui favorisent la santé et le bien-être de leur population de manière durable. Pour défendre son potager, la Cité d’Othon s’approche du Collectif pour un Bourg vivace, qui s’occupe déjà de promouvoir la végétation à Grandson. Unisanté accepte de financer une partie du projet.

Le terrain retenu, au coteau Derrière- les-Remparts, appartient à la Commune et il est non constructible. C’est aussi là que des vergers haute-tige ont été implantés et que l’on pratique la fauche tardive en faveur des insectes et des oiseaux. «Il y a une magnifique vue sur la vieille ville, le site est accessible uniquement à pied et il est situé à proximité des écoles, énumère Nicolas Perrin. Il y a en plus de l’eau, donc une source locale.»

Malgré l’aide d’Unisanté, il faut encore trouver de l’argent. Et comme un collectif ne peut demander de subvention, Bourg vivace fait appel à l’association Pro Grandson pour chapeauter le projet et faire la demande de subsides auprès du Canton. Puis d’autres partenaires rejoignent l’aventure: Pro Junior et la Fondation David Bourgeois, mais aussi Cand-Landi, qui a effectué de gros travaux.

… à la main verte!

Une cabane à moutons se trouvait par exemple sur la parcelle, mais elle était trop endommagée. Cand-Landi s’est alors chargé de la supprimer et d’évacuer les déchets ainsi que de creuser les fondations pour la nouvelle cabane. Installée cet été, celle-ci mesure six mètres sur trois et abrite les outils de jardinage, ainsi que du matériel pédagogique.

Quant au potager, douze petits carreaux sont prévus pour les écoles de Grandson, à la demande des enseignants motivés. Quatre plus grands carreaux appartiennent au Collectif pour un Bourg Vivace. Le potager est ainsi ouvert à toute personne souhaitant jardiner collectivement.

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