Logo

PPA sur mesure pour le séchoir d’Orbe

28 février 2014

Le plan partiel d’affectation «Aux Pâquerets», mis à l’enquête depuis le 14 février, devrait permettre le transfert et l’agrandissement des activités du séchoir, hors de la ville.

Situé au pied de Landi, le séchoir ne fait pas l’unanimité. En cause, les nuissances provoquées auprès des habitations voisines lorsqu’il tourne en continu, en automne.

Situé au pied de Landi, le séchoir ne fait pas l’unanimité. En cause, les nuissances provoquées auprès des habitations voisines lorsqu’il tourne en continu, en automne.

Lors de leur construction en 1998, la taille des installations de la Société coopérative du séchoir à herbe de la plaine de l’Orbe, sises au chemin de Longeraie à Orbe, était trop importante en rapport au besoin des activités de l’époque. Seize ans plus tard, les choses ont bien évolué.

«Aujourd’hui, nous sommes à l’étroit dans nos locaux, indique Ernest Dubi, le gérant de la coopérative. La production ne cesse d’augmenter chaque année. Avec une moyenne annuelle de 5000 tonnes de fourrage, elle a été triplée depuis la création de la coopérative. Cette demande croissante est notamment déterminée par le succès des fromages à pâte dure, comme le Gruyère.» En effet, pour produire ce type de fromage il est indispensable que les vaches ne mangent exclusivement que du fourrage sec, n’ayant pas subi d’ensilage. Ainsi, toujours plus d’agriculteurs se tournent vers le séchage industriel pour déshydrater leur herbe et maïs et un agrandissement des locaux d’Orbe est inévitable.

Le nouveau plan partiel d’affectation «Aux Pâquerets» a ainsi été crée sur mesure pour le déménagement du séchoir. «Avec ce PPA, le zonage actuel pourra être réaffecté en zone spéciale permettant la construction des nouvelles installations, révèle le chef du Service de l’urbanisme d’Orbe, Jonathan Remund. Son emplacement en dehors de la ville aura également l’avantage d’éviter les nuisances provoquées par la poussière et le bruit lors des pics de production, en automne. En outre, le zonage de la STEP sera également mis en conformité par son affectation sur une autre zone spéciale et le service cantonal des eaux pourra en profiter pour agrandir un de ces bâtiments qui figure dans les limites du PPA.»

Bien que rien ne soit déterminé pour le moment, Ernest Dubi espère que le projet du nouveau séchoir pourra être mis à l’enquête dans le courant de l’été afin de pouvoir commencer les travaux au plus tard cet hiver. Un timing qui dépend toutefois des possibles oppositions lors de la mise à l’enquête du PPA, ouverte jusqu’au 17 mars.

Benjamin Fernandez