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Quatre personnes à la tête du Repuis

20 janvier 2010

L’institution de formation spécialisée établie à Yverdon et Grandson a presque achevé sa réorganisation. Quatre personnes, dont trois sont issues du sérail, composent son comité de direction. Marcel Pellet reste directeur général ad intérim.

Marcel Pellet (en bleu), entouré du nouveau comité de direction, composé de Frédéric Schütz, Claudine Robert, Philippe Ambühl et Michel Bräuchi.

Marcel Pellet (en bleu), entouré du nouveau comité de direction, composé de Frédéric Schütz, Claudine Robert, Philippe Ambühl et Michel Bräuchi.

En restructuration depuis début 2009, l’institution de formation spécialisée Le Repuis voit le bout du tunnel. Quatre personnes forment désormais le comité de direction. Ce dernier est subordonné à la direction générale, toujours assumée par Marcel Pellet.

Philippe Ambühl (formation externe), Frédéric Schütz (formation interne), Michel Bräuchi (bloc support) ont été nommés directeurs adjoints et Claudine Robert (responsable développement et pédagogie), adjointe de direction. Des noms qui sonnent comme un air connu? «Frédéric Schütz, Michel Bräuchi et Claudine Robert sont en effet du sérail, confirme Marcel Pellet. Ils ont toutefois suivi le cursus de sélection comme les autres.»

En fonction depuis 1er janvier, Philippe Ambühl habite Cheseaux-Noréaz. Il est l’ancien directeur de la Fondation Intégration pour tous (IPT), une institution créée par des dirigeants d’entreprise et qui a pour but de jeter un pont entre l’économie, et la société et prévenir la marginalisation des personnes affectées physiquement ou mentalement: «Il a aussi été coordinateur opérationnel pour IPT au niveau Suisse, ajoute Marcel Pellet. Il jouit donc d’un excellent réseau. C’est un plus pour notre institution.»

Avec Frédéric Schütz, Philippe Ambühl assume désormais le domaine formation de l’établissement. La barrière institutionnelle entre les sites de Grandson et d’Yverdon est gommée. «Nous étions face à deux entités séparées qui devenaient presque concurrentiel, relève Marcel Pellet. La nouvelle organisation facilitera le parcours du jeune qui pourra ainsi aisément passer d’un site à l’autre.»

Pour rappel, la restructuration est née d’une divergence entre la direction yverdonnoise et la direction générale. Suite à un audit interne, l’organisation de l’époque n’avait pas été jugée optimale. Désigné directeur ad intérim, suite au licenciement de Michel Kaeser, Marcel Pellet, président du Conseil de fondation, avait alors expliqué que ces difficultés n’étaient pas dues à des histoires de personnes.

Le Repuis a maintenant pour objectif de développer l’antenne yverdonnoise qui accueille 150 jeunes pour une capacité totale de 300. Voulue plus souple, la formation est désormais dispensée sous forme de modules. Dans un contexte de concurrence et de contraintes budgétaires que causera la réforme de la péréquation financière et de la répartition des tâches entre la Confédération et les cantons, l’institution souhaite ainsi répondre aux besoins des mandants, AI, Département de la santé et de l’action sociale, Service de protection de la jeunesse, et surtout aux besoins et compétences des jeunes», conclut Marcel Pellet. La réorganisation n’a entraîné aucun licenciement en dehors des départs naturels.

Hélène Isoz