Golf – Stoppé par une blessure à une épaule qui l’a écarté des greens durant deux mois et demi, le Nord-Vaudois a pu reprendre l’entraînement sans douleur.
En reprenant ses clubs en main le week-end dernier, Nicolas Becholey a poussé un gros ouf ! De soulagement. Voilà à peu près deux mois et demi qu’il n’avait pas pu jouer, après s’être blessé à une omoplate au travail. Un premier pépin auquel l’apprenti paysagiste a ajouté, peu après, une contusion à un genou. Alors, quand il a pu retaper dans la balle sans douleur ni gêne, le jeune golfeur de Villars-sous-Champvent a entrevu le bout de cette période compliquée.
«Le plus frustrant, c’est que je sortais d’une bonne phase, durant laquelle j’ai obtenu de bons résultats. J’étais en confiance et j’espérais pouvoir profiter des épreuves de l’automne pour baisser mon handicap», lance celui qui a dû reporter ses desseins le temps de pouvoir se soigner.
Un 2e rang en finale
Durant la fin de l’été dernier, le golfeur de 19 printemps a tout de même pu s’aligner lors de quelques épreuves du Challenge romand des moins de 21 ans. Vainqueur d’un tournoi de qualification disputé à Payerne, il est parvenu à se hisser dans le top 25 des participants et a, par conséquent, décroché son ticket pour la finale, qui a eu lieu à Puidoux. Une compétition lors de laquelle il est monté sur la deuxième marche du podium. «On était trois à se retrouver à égalité au 2e rang. On a été départagés par nos scores sur les trous les plus compliqués du parcours», relève le Nord-Vaudois. Ses performances lui ont valu un 5e rang à l’Ordre du mérite du Challenge romand, en fait le classement général sur toute la saison.
Retapé, Nicolas Becholey (handicap 2,8) va s’atteler à préparer le début de la saison à venir. «Tant qu’il n’y a pas de neige sur les parcours, je peux m’entraîner», explique celui qui a des fourmis dans les jambes et les bras.