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Soulagement à l’EMS de Sainte-Croix

25 juin 2014

Les oppositions ont été retirées et le Conseil communal a accepté de modifier le Plan général d’affectation pour permettre l’agrandissement du centre de soins.

Thierry Monod, directeur du Centre de soins et de santé communautaire de Sainte-Croix, pourra agrandir son établissement.

Thierry Monod, directeur du Centre de soins et de santé communautaire de Sainte-Croix, pourra agrandir son établissement.

Les aînés du Balcon du Jura peuvent respirer : ils disposeront du confort qu’ils souhaitent. Thierry Monod, directeur du Centre de soins et de santé communautaire (CSSC) de Sainte- Croix, désespérait de pouvoir agrandir et adapter son établissement en raison d’oppositions déposées, en mars, contre la modification du Plan général d’affectation communal (voir La Région du 6 juin). Les oppositions n’étaient pas dirigées contre le projet de l’EMS, mais liées au parc éolien envisagé et aux conséquences que ce dernier pourrait avoir sur la santé des Sainte-Crix.

Heureusement pour Thierry Monod, les quatre contestataires ont renoncé à leur veto vendredi passé. «Je comprends leur position sur les éoliennes, mais ils se trompaient de combat en allant à l’encontre de l’agrandissement de l’EMS», précise-t-il. Pour conforter davantage le directeur, c’est à l’unanimité que le Conseil communal a accepté, lundi soir, le préavis permettant la réalisation du projet, qui prévoit d’ajouter 18 lits supplémentaires à l’établissement médico-social.

Alors que le Canton doit encore accepter la modification du Plan général d’affectation, le permis de construire du nouveau bâtiment sera demandé durant le mois de juillet. Si tout se passe bien, les travaux pourront débuter au printemps prochain et le nouveau bâtiment devrait être prêt au début de l’année 2017.

«Nous sommes maintenant sur une autoroute», déclare le directeur du CSSC, avant d’expliquer que si les oppositions n’avaient pas été retirées, elles auraient été levées par le Conseil communal et que les antagonistes auraient pu faire recours jusque devant le Tribunal fédéral. «Nous aurions perdu plusieurs années avant de pouvoir mener à bien ce projet», déclare- t-il, soulagé de pouvoir classer ce dossier épineux.

«Nous avons de la chance de pouvoir tourner la page. Vu la détermination des opposants, je ne savais pas comment cela allait se passer», avoue Thierry Monod.

Muriel Aubert