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Stéphane Gobalet revient du Valais avec la Coupe

2 novembre 2009

Habitué à la poisse, le pilote bavoisan a eu un peu de chance lors du Rallye international du Valais: jusqu’alors leader, Sergio Pinto a dû abandonner, laissant au Nord-Vaudois le loisir de le devancer sur le fil.

Stéphane Gobalet a ramené la Coupe suisse dans le Nord vaudois! Il espère que ce titre lui permettra de dégoter de nouveaux partenaires.

Stéphane Gobalet a ramené la Coupe suisse dans le Nord vaudois! Il espère que ce titre lui permettra de dégoter de nouveaux partenaires.

«Je ne m’étais mis aucune pression. Si je pouvais empocher la victoire, tant mieux, mais je m’étais préparé à ce que cela ne soit pas le cas.» Stéphane Gobalet a préféré jouer la carte de la prudence. Ne pas fanfaronner et se concentrer sur la course qui l’attendait. Le Rallye international du Valais, une épreuve mythique qui, en plus de son aura intrinsèque, pouvait lui permettre de remporter la Coupe suisse groupe N moins de deux litres. Et il l’a eu, son titre, le pilote bavoisan. L’année dernière, il avait aussi pu espérer. Mais il devait alors compter sur l’abandon des deux premiers au général. Cette fois, seul Sergio Pinto le précédait. «Avant le départ déjà, j’étais dans une posture plus favorable que la saison dernière», estime Stéphane Gobalet.

Il faut dire que, pour une fois, la chance a quelque peu souri au régional et à son navigateur Stéfan Charpilloz, tout en jouant un sale tour à Sergio Pinto, contraint à l’abandon. «Quand j’ai appris la nouvelle, je ne me suis pas déconcentré, raconte le Bavoisan. Nous avons terminé la spéciale, puis nous avons fait des calculs: quel résultat nous fallait-il pour remporter la Coupe? Assurer la deuxième place à laquelle nous figurions alors ou faire le forcing pour aller chercher le premier?»

Et cela n’a pas été une mince affaire de le déterminer. La Coupe suisse compte six étapes. Le moins bon résultat de chaque pilote n’est pas pris en considération. Gobalet deuxième, il se retrouvait à égalité avec Pinto. Pour les séparer, il est prévu de comparer les premières et les deuxièmes places obtenues. Egalité, toujours. «Dans ces circonstances, tous les résultats sont pris en compte. Y compris le plus mauvais», explique le Nord-Vaudois. Et comme il n’a jamais abandonné, contrairement à son adversaire, en Valais, il pouvait se contenter de la deuxième place. Il a alors assuré le coup.

Stéphane Gobalet ne se formalise pas du fait que la victoire ait été acquise sur le fil: elle est belle, un point c’est tout. «Je suis très content, d’autant que nous étions plutôt mal partis. Je nous ai fait une grosse frayeur lors d’un saut sur un pont en bois, notamment. Je me suis dit que le bon Dieu était avec moi, ce jour-là!»

Auréolé de sa victoire en Coupe suisse groupe N, il espère voir des portes s’ouvrir pour la saison prochaine. «J’aimerais bien partir avec une voiture plus grosse. Mais cela dépendra des partenaires que l’on trouve. D’ici Noël, nous serons fixés sur le déroulement de notre prochaine saison», annonce-t-il. Trouver des sponsors n’est pas chose facile par les temps qui courent. Mais désormais, Stéphane Gobalet possède un nouvel argument de choc à faire valoir.

Lionel Pittet