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Team Seven pulvérise le record du Bol d’Or

2 juin 2015

Voile – Il a fallu 3h05 à Christophe Péclard et ses équipiers pour boucler l’épreuve, samedi dernier.

Le M2 Team Seven a dicté sa loi sur le lac de Neuchâtel. © Christiane Baudraz

Le M2 Team Seven a dicté sa loi sur le lac de Neuchâtel.

Au coup d’envoi de la 29e édition du Bol d’Or, à 11h samedi matin, un joli vent de sud-ouest d’une dizaine de noeuds balayait la ligne de départ. Ils étaient 84 embarcations à colorer le plan d’eau de leur spi, sur un parcours d’environ 60 milles ralliant Grandson à Neuchâtel et retour, dont treize catamarans M2 et seize M3. Ces derniers, partis en même temps, avaient un parcours raccourci, puisqu’ils viraient une bouée mouillée au large de Cortaillod avant de revenir à leur point de départ.

Les quatre membres de l’équipage victorieux. © Christiane Baudraz

Les quatre membres de l’équipage victorieux.

C’est peu avant 14h que le premier M3, le Nacra F20 de Jean- Jacques Born franchissait seul la ligne d’arrivée, laissant loin derrière lui ses poursuivants. Premier en temps réel, lourdement handicapé par sa jauge, il ne prendra que le cinquième rang en temps compensé de sa catégorie.

Furia, premier monocoque de ce Bol d’Or. © Christiane Baudraz

Furia, premier monocoque de ce Bol d’Or.

Le M2 Speedtour vivait, à l’occasion du Bol d’Or, sa dernière régate sur le lac de Neuchâtel, avant de rejoindre le Léman. Christophe Péclard et ses équipiers -les frères Loïc et Yannick Preitner et Alexandre Massard- sur Team Seven, ont pulvérisé le record du nouveau parcours mis en place en 2013, en trois heures et cinq minutes. «Nous avons pris un bon départ. Les nombreuses petites bascules de vent ont rendu cette régate difficile. Il fallait être très attentif. Le vent nous a joué des tours et plusieurs concurrents nous ont passé devant au portant. Nous nous sommes accrochés et avons tiré les bons bords. Peu avant Neuchâtel, nous avons pris le commandement de la flotte et ne l’avons plus lâché jusqu’à l’arrivée», commentait le skipper à l’arrivée.

GSMN Genolier, barré par Michel Vaucher, a terminé une minute derrière Team Seven et devant Teamwork de Nils Palmieri. Le régional, Didier Pfister, équipier sur Genolier, était content de cette deuxième place. «Nous avons viré à Neuchâtel en septième position, car notre premier bord de portant, rive sud, nous a fait perdre beaucoup de places. La remontée fut stressante. Nous avons bien navigué, géré et maîtrisé les bascules avec une bonne vitesse. Cela nous a permis de remonter six bateaux.»

Le challenge remporté

Certains ont eu quelques soucis.... © Christiane Baudraz

Certains ont eu quelques soucis….

Chez les monocoques, qui composaient le gros de la flotte, il n’y a pas eu de vraie bagarre en tête de course, puisque Furia, le Luthi F10, de Christian Biedermann s’est imposé, en temps réel, pour la troisième fois avec brio et a remporté définitivement le challenge monocoque du Bol d’Or du Cercle de la voile de Grandson. Le sociétaire de la Bordée de Tribord de La Neuveville affichait ses ambitions avant le départ déjà: «On a un beau bateau, du bon matériel, une bonne équipe, donc, en principe, tout est réuni pour faire un bon classement.» La course n’a pas été facile, les nombreuses sautes de vent ont réservé bien des surprises aux concurrents. Il y a eu des abandons et des chavirages.

Plusieurs nouveaux bateaux évolutifs de l’arc lémanique avaient fait, pour la première fois, le déplacement. Leurs équipages ne l’ont pas regretté et ont apprécié l’excellente organisation, ainsi que le suivi de la sécurité sur l’eau. Alors que le dernier bateau franchissait la ligne d’arrivée en début de soirée, Claude Cassard, président du club organisateur rayonnant, saluait la bonne dynamique, l’excellente ambiance et l’immense investissement des membres de son club.

Christiane Baudraz