Enlisés dans leur propre Marais, les hommes de Luc Martin ont sombré face à Sainte-Croix (1-4), mardi. Une défaite sans gravité dans une saison réussie et pleine d’espoirs pour la suite.
«C’est l’heure de se réveiller, on se fait rouler dessus», pestait le gardien Maxime Ciavatta après le 2-0 encaissé à la demi-heure. Thierrens II, pourtant invaincu depuis trois matches, a complètement manqué sa première période. Apathiques et désorganisés, les hommes de Luc Martin ont concédé trois buts avant la pause.
Plus entreprenants au retour des vestiaires, les Joratois ont enfin montré un visage plus offensif. Ludovic Devallonné a réduit l’écart, mais la révolte a finalement été étouffée. Sainte-Croix a scellé le score en contre en fin de partie.
Malgré ce revers, la saison reste largement positive pour les Thierranais. «On a super bien commencé le championnat. Le match contre Yvonand au deuxième tour nous a un peu mis un coup au moral mais, globalement, on a montré qu’on pouvait titiller le haut du classement», analysait Matteo Melfi. Une dynamique nouvelle, bien différente des saisons précédentes, où le FCT luttait pour le maintien. Cette fois, l’équipe évolue sans pression, loin des zones dangereuses.
Ce regain de forme s’explique aussi par l’émergence de jeunes du Mouvement Menthue, regroupant notamment Bercher, Donneloye, Fey, Vuarrens et Thierrens. «On a de très belles générations qui montent. Par exemple, les B promotion, qui jouent la montée, preuve que le travail porte ses fruits et que l’avenir est en de bonnes mains. Beaucoup de jeunes peuvent commencer avec la deux, puis pourquoi pas goûter au niveau supérieur avec la une, qui vise clairement la 2e ligue. Aujourd’hui, notre club est attractif, et ça se ressent», soulignait encore l’ailier avec enthousiasme.
Avec un noyau solide et cette jeunesse qui pousse, Thierrens II peut voir plus grand. «La saison prochaine, on a les moyens de viser le top 4, j’en suis convaincu. On progresse bien, et on a posé des problèmes à presque toutes les équipes», affirmait encore Matteo Melfi, confiant.
Il reste désormais un dernier défi, face à Bosna Yverdon II, pour conclure sur une bonne note. Et peut-être chambouler la course aux finales.
