Logo
Thierry Guisolan file à Paris
Thierry Guisolan avait pris part au Marathon de Genève, l’an passé. Il foulera cette fois-ci les rues de Paris, le 2 avril prochain. DR

Thierry Guisolan file à Paris

23 mars 2023

L’ancien arbitre de football, établi à Mutrux, participera à son deuxième marathon, le 2 avril prochain dans la Ville Lumière. Avec comme objectif de lever des fonds pour la Fondation Étoile filante.

Textes: Manelle Idir, Raquel Schindler et Muriel Ambühl

Sa passion pour la course, Thierry Guisolan l’a d’abord assouvie en tant qu’arbitre de foot, dix ans durant. Avant de se consacrer à la discipline en tant que telle. «C’est une activité qui me permet de m’évader. Quand on court, on ne pense pas à grand-chose, à part à regarder le paysage. Je n’écoute même plus de musique, contrairement à mes débuts. Cela me permet vraiment de me vider la tête.»

L’ancien footballeur, passé notamment par Saint-Prex, avant de finir sa carrière à la «trois» du FC Bavois, s’était fixé pour objectif de venir à bout de la mythique distance de 42,195 km avant ses 40 ans, qu’il fêtera cette année. «Quand on aime courir, le marathon, c’est quelque chose qui fait un peu peur. Pour moi, cela représentait vraiment un dépassement de soi. J’apprécie de me mettre des challenges. Et c’était, à mes yeux, le but ultime en course à pied.»

Thierry Guisolan a cependant vécu une petite déconvenue quand, après s’être entraîné pendant dix semaines, le marathon auquel il voulait participé a été annulé en raison du Covid. Il a cependant fini par pouvoir relever le défi qu’il s’était lancé, et s’est pris au jeu.

«L’année passée, j’ai couru le Marathon de Genève, qui était un peu plus tard, au mois de mai. Ça m’a plu, donc j’ai décidé d’en refaire un. Mais il avait fait très chaud, du coup j’en ai cherché un qui était plus tôt dans la saison. J’ai vu qu’il y avait celui de Paris, et je me suis dit pourquoi ne pas aller hors de la Suisse? Et cela permet de voir les monuments en courant plutôt que d’aller faire la file pour les visiter», rigole Thierry Guisolan, qui s’est déjà rendu à plusieurs reprises dans la capitale française.

Pour être fin prêt le jour J, celui qui court habituellement deux fois par semaine suit une préparation spécifique à raison de quatre sorties hebdomadaires, durant trois mois. «Je passe par un site internet sur lequel des coaches, qui courent eux-mêmes des marathons, mettent à disposition des entraînements ciblés en fonction de nos temps sur d’autres courses», détaille le responsable financier pour l’entreprise de construction Rovero Associés, à Yverdon. Qui admet avoir dû se motiver pour s’y tenir les jours où la bise a rendu l’air glacial.

«Je cours généralement tout seul, mais il arrive qu’un ami vienne avec moi lorsque j’effectue mes sorties longues le week-end. C’est un rythme assez tranquille, et cela permet de discuter et de faire passer le temps plus facilement. Pour le reste, je m’entraîne en fin de journée ou à midi. Comme ça, après, je peux profiter tranquillement de mes soirées», glisse le sportif de Mutrux.

Comme les quelque 45 000 autres inscrits, Thierry Guisolan pourra admirer quelques-uns des lieux et monuments emblématiques de Paris durant son effort, tels que les Champs-Élysées, la Tour Eiffel, l’Opéra Garnier et les quais de la Seine. Et si, malgré cela, il devait connaître un ou deux passages un peu compliqués durant son marathon, nul doute que la pensée de la cause qu’il soutient (voir encadré) lui fournira le supplément d’énergie nécessaire.

 

Une fondation qui réalise les rêves des jeunes malades

 

«Ce sera une nouveauté pour moi de parcourir Paris au pas de course», explique Thierry Guisolan. Après avoir participé au Marathon de Genève, l’an dernier, pour soutenir l’association Zoé4life, il prendra de nouveau le départ de la distance mythique de 42,195 km, le 2 avril prochain, dans la Ville Lumière. Cette fois-ci, en faveur de la Fondation Étoile filante, dont le concept lui plaît beaucoup.

«Je cherchais une association qui touchait les enfants. La Fondation Étoile filante donne les moyens de réaliser les rêves d’enfants et d’adolescents atteints de maladie ou de handicap», développe-t-il, enthousiaste.

Grâce à son effort, Thierry Guisolan espère apporter plus de visibilité à l’association basée à Lausanne, ainsi que des dons pour l’aider à organiser différentes sorties, dont des excursions culturelles avec les jeunes et leur famille.

L’association travaille main dans la main avec divers partenaires, tels que des musées. Certains rêves les plus inventifs ont ainsi pu être réalisés, par exemple un saut en parachute de plus de 4000 mètres de hauteur, la rencontre avec le Pape François, un moment privilégié avec leur sportif préféré, ou encore la découverte de différents métiers.

Les gens qui le désirent peuvent soutenir la Fondation Étoile filante en faisant un don avec Twint. Pour cela, il suffit de scanner le code QR ci-contre avec l’application, puis de confirmer le montant et le don. Thierry Guisolan, lui, s’occupe de courir.

 

4h

C’est le temps en dessous duquel Thierry Guisolan espère boucler son marathon. «Il m’avait fallu 4h12 pour le premier, mais il avait fait très chaud. Cette fois-ci, je vise un temps entre 3h50 et 4h.»

Rédaction