Tiffanie Zali a soulevé son premier trophée

Basketball – Coupe de la Ligue dames – Elfic Fribourg a mis fin à la domination sans partage d’Hélios en s’imposant, dimanche, à Montreux. La joueuse d’Yvonand était de la partie.

Tiffanie Zali (à g.) croit en un triplé pour Elfic cette saison.

Après cinq ans de domination d’Hélios -presque un joug, tant les Valaisannes ont tout raflé depuis des années!-, la Coupe de la Ligue féminine a enfin changé de main, dimanche, à Montreux. L’Elfic Fribourg de Tiffanie Zali a soulevé le trophée, en s’imposant d’un petit point, 59-58 (34-31).

Même si elle n’a joué que deux minutes et des poussières à l’occasion de cette finale, la basketteuse d’Yvonand (20 ans) a remporté son tout premier titre au plus haut niveau.

Tiffanie, que ressent-on après une telle victoire?

C’est beaucoup de fierté. Car c’est la première Coupe de la Ligue pour Elfic, comme pour moi. En plus, on a enfin battu Hélios, après tant d’années de domination.

Le match s’est joué à un rien, les Valaisannes revenant très fort en fin de partie…

C’est sûr, c’est passé à un fil. On a commis une faute dans les derniers instants. On ne pensait pas qu’elle serait sifflée. On a eu peur à ce moment-là, car on a été près de la catastrophe! Depuis le banc, je n’osais pas regarder les lancers-francs, on se tenait toutes les pouces, mais les Valaisannes ont manqué le deuxième et on a conservé un point d’avance, avant la dernière possession.

Pour votre part, vous avez surtout suivi vos coéquipères depuis le banc.

C’est un choix du coach. Ce sont des choses qui font partie du sport. Il faut dire que j’ai été absente durant un mois juste avant Noël, car je m’étais blessée. Ça a c a s s é m o n rythme, et les filles qui ont évolué pendant cette période ont fait de bonnes choses, elles méritaient certainement de jouer. C’est à moi de reprendre confiance en mes qualités pour retrouver plus de temps de jeu.

En plus d’avoir remporté la Coupe de la Ligue, Elfic est invaincu en championnat. En est-ce vraiment fini de la domination sans partage des Valaisannes sur le basket féminin suisse?

C’est une bonne question, mais je ne pense pas qu’on puisse déjà affirmer cela. Pour le moment, on a montré qu’on est l’équipe dominante cette saison. Cela dit, il reste encore de nombreuses rencontres. Puis, si la logique est respectée, on devrait retrouver Hélios en finale de championnat. Alors, non, on ne peut pas encore dire que c’est fini.

Vous êtes également en finale de la Coupe de Suisse -match que vous aviez perdu l’an passé-, après avoir éliminé Hélios… Le triplé est à votre portée?

On va tenter de remporter les deux autres titres en jeu, c’est sûr. Mais on prend chaque match avec beaucoup de sérieux, en respectant nos adversaires. On a une équipe avec beaucoup de talent, l’entente est très bonne, alors on a les arguments pour bien faire. Mais un match de finale est toujours différent d’une rencontre en championnat. Il y a plus de public, un trophée dans un coin de la salle, de l’adrénaline… C’est vraiment un match à part entière et, donc, imprévisible.