Toute ressemblance ne serait que pure…
26 janvier 2011Handball – 2e ligue – …coïncidence! Le scénario du match retour entre les deux équipes de l’US Yverdon a été quasi-identique à celui de l’aller. Et la «une» de l’emporter sur le fil.
Trois buts. C’est la différence en faveur de la première équipe de l’US Yverdon Handball, face à la seconde garniture du club de la Cité thermale. C’est aussi quasiment l’unique différence entre le match aller, lors duquel la «une» l’avait emporté 36-30, après avoir été menée à la mi-temps, et celui de samedi dernier, qui s’est achevé sur le score de 36-33, cette fois, toujours en faveur de l’équipe fanion.
Le scénario a, lui, été pratiquement identique, et les hommes de Fabien Marguerat ont dû retourner la situation, menés à la mi-temps, comme deux mois plus tôt.
Candidats à la promotion, les joueurs de la «une» n’avaient pourtant pas le droit à l’erreur face à leurs amis et adversaires. Mais le sport reste le sport. Et pas question de faire la courbette à une hiérarchie qu’il est toujours amusant de bousculer. «Si le match ne s’était joué que sur une mi-temps, ça aurait été», plaisantait Roberto Dottorello, de la «deux», au terme de la rencontre. Face à lui, Julien Vullioud venait de réaliser une parade déterminante, qui a permis à la «une» de conserver son maigre avantage dans le final. Le dernier rempart de l’USY I soufflait après le match: «On était confiants avant la rencontre, mais on a vite déchanté.»
C’est qu’après un peu plus de quinze minutes de jeu, les «seconds couteaux» avaient frappé à sept reprises de plus que leurs adversaires (7-14), faisant parler leur expérience. «On a essayé de ne pas laisser la première équipe imposer son rythme. Ce qu’on a réussi un moment seulement», relevait Roberto Dottorello. Blessées dans leur orgueil, les troupes d’Yverdon I se sont alors remobilisées, ont durci le jeu et ont entamé leur retour aux affaires.
Profitant d’un coup de mou de leurs adversaires en milieu de deuxième mi-temps, les joueurs de la «une» ont enfin passé l’épaule à la 41e. Mais ils n’auront pas manqué de trembler, lors d’un match où les amis ne se seront fait aucun cadeau, malgré l’enjeu. Un belle preuve de sportivité… et de fierté.