Claude-Anne Jaquier, nouvelle présidente de l’Entraide familiale yverdonnoise, s’inscrit dans la continuité du travail effectué par Christine Cornamusaz.
«En donnant ces clés, je me suis sentie bien plus légère!» Le 8 décembre dernier, c’est bien plus qu’un simple bout de métal que Christine Cornamusaz a transmis à Claude-Anne Jaquier. Car avec le trousseau viennent aussi toutes les responsabilités qui incombent à la présidente de l’Entraide familiale yverdonnoise. Un rôle que ne craint pas l’ancienne conseillère communale, qui avait déjà été approchée pour prendre la présidence de l’institution solidaire. «À l’époque, l’Entraide louait des locaux appartenant à mon mari (ndlr: Rémy Jaquier, ancien syndic de la Cité thermale). Je trouvais que c’était inadéquat.»
Après un déménagement réussi, Claude-Anne Jaquier est donc parée pour prendre la tête de l’organisation. «C’est une véritable institution! J’y faisais déjà du bénévolat quand j’étais toute jeune, se rappelle l’ancienne directrice du Semo Nord. Je voulais mettre une pierre à cet édifice, être utile pour l’association. Désormais, je peux apporter mon réseau, acquis tout au long de ma carrière. En revanche, par rapport à Christine, j’aurais un rôle plus administratif. Lorsque j’ai accepté de prendre la présidence, j’ai indiqué que je n’aurai pas le temps de trier les articles qu’on nous amène. Mais je ne compte pas tout chambouler. L’Entraide se gère comme une vraie entreprise. Et même sans informatique, ça fonctionne très bien.»
Si elle a ressenti un certain soulagement en transmettant sa casquette de présidente à Claude-Anne Jaquier, Christine Cornamusaz ne garde pas un mauvais souvenir de ses plus de sept ans à la tête de l’institution. Bien au contraire, celle qui va désormais prendre un peu plus de temps pour elle, est fière de son action. «On a révisé les statuts l’année passée et cette année on s’est adapté à la crise sanitaire. Celle-ci a d’ailleurs démontré à quel point l’Entraide est toujours nécessaire.» Mais le plus gros projet de son mandat a été mené dès son arrivée, en 2013. «J’ai pris la tête de l’association au moment du déménagement. ça a été une activité très chronophage. Quand j’ai vu l’affiche sur ce qui était le local de Landi à l’époque, je me suis dit que c’était pour nous!» Après quelques péripéties, l’Entraide familiale a pu s’installer dans ses locaux en février 2016. «On a passé des jours et des jours à emballer de la vaisselle, se souvient l’ancienne présidente. Mais c’est une vraie réussite.» Un local que Christine Cornamusaz continuera d’arpenter puisqu’elle demeure bénévole au sein de l’association qu’elle a marqué de son empreinte.
