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Un «répit» paraît souhaitable aux Iris

10 août 2012

A l’heure où les résidants sont déterminés à se battre, il n’est pas impossible que la Ville d’Yverdon-les-Bains et le TCS se mettent d’accord sur un délai.

Les résidants du camping attendent un geste.

Yaura-t-il une «trêve des braves» pour calmer un tant soi peu les esprits au Camping des Iris? Après le tollé provoqué par l’annonce des tarifs qui seront pratiqués dès l’an prochain -le prix va pratiquement tripler- et la séance très houleuse qui a réuni plusieurs centaines de résidants et leurs proches le 30 juin dernier à la Marive, il n’est pas exclu que les principaux acteurs du dossier, soit la Ville d’Yverdon-les-Bains et le TCS, nouvel exploitant, se mettent d’accord sur un délai supplémentaire qui pourrait être donné aux résidants. En effet, 110 d’entre eux ont sollicité le dialogue (La Région de mercredi dernier).

A l’évidence, la charge émotionnelle du dossier à été sous-estimée. La Ville, propriétaire, et de fait exploitante durant des décennies, aurait-elle dû assumer en premier lieu l’information des résidants? Responsable du dossier, le syndic Daniel von Siebenthal relève qu’il a été convenu que le TCS s’en chargerait. Ce qui expliquerait l’absence de tout représentant des autorités le 30 juin à la Marive. Sur ce point, il subsiste une divergence. Le syndic Daniel von Siebenthal affirme que le TCS, «a souhaité qu’on ne soit pas là». Porte-parole du TCS, Moreno Volpi souligne pour sa part que la Ville a été invitée, par l’intermédiaire du chef du Service des finances. Par ailleurs, il «regrette cette situation».

Prêt à en débattre

Alors que la Municipalité devrait prendre position dans l’une des prochaines séances sur la réponse à donner aux résidants, Daniel von Siebenthal se dit ouvert à une négociation avec le TCS sur les délais. Il voit toutefois poindre certaines difficultés: «Le problème, c’est qu’ils vont commencer à investir cet automne près de la moitié de la somme totale (5 millions de francs), qu’il faudra rembourser d’une manière ou d’une autre.»

Une image écornée

Les responsables du TCS vont eux aussi se déterminer sur la réponse à donner aux résidants. A ce stade, l’image du club a été écornée, ce qui est ressenti de manière injuste. En effet, selon Moreno Volpi, le montant investi pour faire des Iris un camping quatre étoiles ne peut être pris en charge par les autres activités du TCS qui, rappelons-le, réunit 1,6 million de membres. Et l’option de changer le camping de catégorie est le résultat d’une étude de marché. Reste maintenant à trouver une issue susceptible de calmer les esprits.

Isidore Raposo