Etienne Borel a emmené son petit-fils Aurélien, 6 ans, découvrir la cité du Ponant lors du fameux rassemblement de bateaux traditionnels venus du monde entier.
Texte: Christiane Baudraz | Photo: DR
Etienne Borel, de Vugelles-La Mothe, avait fait le voyage en famille en 2016. Huit ans plus tard, il a traversé, à nouveau, la France avec son Corsaire Intipunku– ce qui signifie porte du soleil en Quechua – et son petit-fils de 6 ans, Aurélien, pour lui faire découvrir la cité du Ponant le temps des Fêtes maritimes, qui ont eu lieu du 12 au 17 juillet. Encore émerveillé, à son retour, il raconte: «Je souhaitais que mon petit-fils puisse voir que tous les peuples de la Terre peuvent se rassembler autour d’un point commun, celui d’aller sur l’eau. Des bateaux d’hier, d’aujourd’hui et de demain, de la Yole au Pen Duick, du vieux gréement à l’Ultim, toutes les marines, traditionnelle, militaire, amatrice ou professionnelle, se sont retrouvées pour un temps de fête et de convivialité et ont partagé leur passion et leur savoir-faire.»
Un millier d’embarcations
Transmettre une passion, Etienne Borel sait de quoi il parle, lui qui a fait un apprentissage de constructeur naval et, même si au cours des ans, il a changé de voie, le monde maritime l’habite. «Il y avait un millier d’embarcations, du quatre-mâts portugais au canot de pêche éthiopien. La mythique flotte française était largement représentée avec le Belem, l’Etoile et la Belle Poule, la Recouvrance, Marité, l’Etoile Molène, l’Etoile de France et toute la famille des Pen Duick. Un bémol, la flotte russe n’a pas reçu l’aval des autorités françaises en raison de la guerre en Ukraine et était absente.»
Et de continuer: «A terre, de nombreuses activités permettaient de découvrir les métiers de la mer. Les enfants n’ont pas été oubliés, car des jeux étaient à leur disposition. J’ai adoré cette ambiance sur les quais, moins axée sur la nourriture et la boisson: rencontres pacifiques, chant des marins d’Iroise, groupe irlandais et le feu d’artifice du 14 juillet. Les flottilles ont navigué, animé et offert un spectacle nautique magique. Depuis notre retour, mon petit-fils parle beaucoup de son escapade brestoise. Je souhaite que, plus tard, à son tour, il fasse perdurer la fraternité des hommes de la mer.»
