Un nouveau sentier didactique
16 août 2024 | Texte et photos: Jean-François ReymondEdition N°3768
Parmi les sept sentiers de balades de Vaulion, un a été remanié en sentier didactique avec de nouveaux panneaux d’information.
Une vingtaine de personnes se sont réunies, samedi 3 août, pour assister à l’inauguration du chemin intitulé « Au souvenir des Carriers » , une des sept balades balisées de la commune de Vaulion, partant de la cantine, au haut du village. Ces sentiers existent depuis quelques années déjà et sont bien appréciés des marcheurs, amateurs d’itinéraires insolites et faciles. Ce projet global de sept itinéraires différents avait été élaboré par le GRAV, un groupe de bénévoles souhaitant œuvrer pour le développement touristique de la région.
Ce sentier des Carriers est un parcours moyen de 6,5 km, avec un dénivelé de 150 m, qui demande entre 2h30 et 3 heures de marche. Depuis le départ de la cantine, il faut monter le chemin Neuf puis aller sur la droite à flanc de coteau pour rejoindre le Cul-du-Nozon. Là se trouve une imposante meule en pierre, vestige de l’ancien moulin qui se trouvait un peu plus haut, vers une jolie cascade. Ensuite, il faut grimper à travers la forêt pour passer devant la fontaine de la Diay puis la route de la Busine. Vers les Maisons-Neuves, l’itinéraire conduit à la forêt de Ramelet pour voir où se situaient les anciennes carrières de bassins. De là, on rejoint le tracé de l’ancienne route cantonale pour passer devant la pierre à sabot et les boute-roues qui évitaient les dérapages dans cette descente dangereuse. Plus bas, on peut voir des blocs de pierre taillées servant de barrière puis la fontaine des Vyneuves. Ces éléments peu connus ont été mis en valeur par dix panneaux explicatifs pour témoigner du travail très dur de ces carriers vaulienis issus des familles Bignens, Michot, Magnenat, Pollens, Reymond et Martignier.
Il a fallu un hiver de travail au journaliste retraité Jean-François Reymond pour concevoir, rédiger et faire les dessins à la plume des panneaux qui ont ainsi un style uniforme de présentation. De même, le garde-forestier, retraité lui aussi, Philippe Guignard n’a pas ménagé sa peine et son énergie pour réaliser les magnifiques supports en bois de chêne et les planter aux endroits « stratégiques » . De plus, il a aussi aménagé des endroits de pause sympathiques avec des bancs en communion avec la nature. Mais le GRAV est aussi une
œuvre collective. Ce printemps et comme chaque année, malgré des conditions météorologiques défavorables, les bénévoles entretiennent, nettoient, améliorent et repeignent les balisages de tous les tracés des sept sentiers. La commune s’est montrée reconnaissante pour tout ce beau travail accompli.