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Un nouveau visage pour le CPNV

5 janvier 2016

Yverdon-les-Bains – Après près de dix ans passés à la direction du Centre professionnel du Nord vaudois, Frédy Bovet passe le témoin à Oriane Cochand, qui devient la nouvelle directrice adjointe de l’établissement.

Oriane Cochand succède à Frédy Bovet et devient directrice adjointe du Centre professionnel du Nord vaudois. © Michel Duperrex

Oriane Cochand succède à Frédy Bovet et devient directrice adjointe du Centre professionnel du Nord vaudois.

Des dossiers par dizaines, soigneusement empilés sur une grande table autour de laquelle, à n’en point douter, en près de dix ans passés au poste de directeur adjoint du Centre professionnel du Nord vaudois (CPNV), Frédy Bovet a dû passer de nombreuses séances. Contre le mur, un tableau recouvert de post-it colorés. Pas de doute: en ce lundi après-midi, il y a de la transition dans l’air au sein de l’école.

En effet, après 28 ans de collaboration avec le CPNV et arrivé à l’âge de 60 ans et quelques mois, l’année dernière, Frédy Bovet a décidé de remettre son poste de directeur adjoint, «notamment parce qu’à un moment, il faut savoir laisser la place à une nouvelle génération».

«Une transition professionnelle plus qualitative», ainsi qu’il aime nommer ce qui, désormais, sera son nouveau quotidien -toujours, en partie, au sein du CPNV où Frédy Bovet gardera un mandat de formation- rendu possible grâce à l’engagement de celle à qui, hier après-midi, il était occupé à remettre «le témoin».

Car oui, et c’est une première pour l’établissement à ce niveau hiérarchique, depuis le 1er janvier dernier, c’est bel et bien une femme qui occupe le poste de directrice adjointe du CPNV. Et pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit d’Oriane Cochand, figure bien connue, entre autres comme chanteuse, dans le milieu musical de la région.

Une personnalité qui, parmi les quarante candidatures qui ont retenu l’attention des membres de la commission de sélection, a su se démarquer, entre autres, «par ses qualités de communicatrice, son engagement dans le travail en équipe, ainsi que par la richesse de ses expériences en développement pédagogique», ainsi que l’a souligné, dans une communication interne, le directeur du CPNV Michel Tatti.

Une femme on ne peut plus convaincue par les nombreuses qualités de la formation en alternance «qui permet, notamment, par le biais de la mise en pratique, d’ancrer l’apprentissage dans la réalité», qui, après avoir été jusqu’ici responsable de coordonner la pédagogie au sein de la Haute école de santé à Genève, fait donc son retour professionnel dans sa ville d’Yverdon-les-Bains, où elle a enseigné jusqu’en 2009.

«La cerise sur le gâteau», selon la principale intéressée qui assure que «la perspective de rester dans le domaine de la formation duale, qui plus est au sein d’un établissement sain au bénéfice d’une bonne aura et qui a des valeurs, ose des projets novateurs», ont été les éléments principaux qui l’ont poussée à faire acte de candidature. Avec succès, donc, et c’est désormais sereine, «car le cahier des charges correspond à mes compétences et que je me sens à ma place», qu’Oriane Cochand a endossé ses nouveaux habits. Avec pour première priorité de faire le tour des nombreuses filières du CPNV, afin d’en comprendre les enjeux et les besoins. «Un peu comme un chef d’orchestre», image-t-elle. Sans nul doute avec succès. Puisque c’est peu dire que la musique, elle connaît.

Raphaël Muriset