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Un train pour diminuer le flux des frontaliers sur les routes

5 décembre 2012

Les compagnies de transports et les autorités politiques lancent un train entre Pontarlier et Vallorbe.

Le nouveau train TER de la SNCF vise notamment à réduire le trafic routier des frontaliers.

Une rame TER française reliera dès lundi prochain Pontarlier à Vallorbe, via Frasne. Celle-ci quittera la capitale du Haut-Doubs à 5h24, pour arriver dans la Cité du fer à 6h03. De là, les usagers auront la possibilité de continuer le trajet soit en direction de la vallée de Joux, soit vers Lausanne, ou encore Yverdon-les-Bains avec le BGV qui relie les gares de Vallorbe et d’Yverdon-les-Bains. En fin de journée, le train parcourra le trajet inverse avec un départ à 16h52 de Vallorbe et une arrivée à Pontarlier à 17h29.

Cette liaison ne sera en service que du lundi au vendredi, mais, en fonction de la demande, son développement est envisageable. La création de cette liaison fait partie d’un ensemble de mesures visant à diminuer le trafic routier des frontaliers, tout particulièrement dans le goulet-frontière du Creux, près de Vallorbe.

Covoiturage et cars

Rappelons qu’une opération de covoiturage transfrontalière a été lancée il y a quelques mois. La Ville de Pontarlier a notamment mis à disposition une aire de stationnement de quelque 600 places, située près de la gare. A Frasne également, une aire de stationnement a été aménagée.

Par ailleurs, des entreprises horlogères de la vallée de Joux, et Dentsply Maillefer Instruments, à Ballaigues, ont également lancé des services par autocar.

Afin d’assurer le succès de la nouvelle liaison ferroviaire, les partenaires -SNCF, CFF, Travys, Région Franche-Comté et Canton de Vaud- proposent un abonnement mensuel à 76 euros pour Pontarlier-Vallorbe. Côté suisse, les tarifs Mobilis s’appliquent. Un abonnement transfrontalier est en préparation.

«C’est un premier pas!»

Conseillère d’Etat en charge du Département des infrastructures et des ressourches humaines (DIRH), Nuria Gorrite précise que la création de cette ligne constitue «un premier pas». Et d’ajouter: «C’est une amorce de solution, car il y a la volonté, de part et d’autre du Jura, de développer les liaisons transfrontalières.»

La cheffe du DIRH relève aussi que cette ligne «répond aux besoins des industriels de la vallée de Joux qui sont confrontés à des problèmes de parcage». Le financement est assuré pour un tiers par le Canton de Vaud et pour deux tiers par la Franche-Comté.

 

Isidore Raposo