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Un vent nouveau souffle sur les sports de salle urbigènes

9 octobre 2009

L’Urba BBC revient à la vie adulte, avec la création d’une équipe seniors engagée en 3e ligue cette saison. Rencontre avec cette jeune escouade lors du match à Eclépens.

Javier Trespalacios (à g.) donne ses consignes à ses hommes. Le renouveau du basket à Orbe.

Javier Trespalacios (à g.) donne ses consignes à ses hommes. Le renouveau du basket à Orbe.

Voilà sept ans qu’Orbe n’avait plus eu d’équipe seniors de basketball. «Et c’est une grande victoire», se réjouit le président du club Jean-Luc Gianinetti. Depuis deux journées déjà, l’Urba BBC milite en 3e ligue vaudoise, la 4e ligue ayant été supprimée.

Un nouvelle équipe, fruit du retour d’un entraîneur dans la Cité aux deux poissons, Javier Trespalacios, et de l’arrivée à maturité de plusieurs jeunes, ayant terminé les juniors ou les cadets. Une équipe «inexpérimentée, mais très talentueuse», assure Mireille Scholder, du comité du club. Pour preuve, sur le terrain de la salle polyvalente d’Eclépens, tous les joueurs urbigènes ont 20 ans et moins, excepté l’entraîneur-joueur, Javier Trespalacios, qui distille ses précieux conseils et s’applique à montrer l’exemple. «J’ai les hommes pour faire une belle équipe. Mais cette année, l’objectif est d’apprendre et de changer les mauvaises habitudes pour devenir compétitifs, car jouer chez les adultes, c’est un autre niveau», explique le Colombien de 35 ans, arrivé en Suisse neuf années plus tôt pour ses études. «J’ai joué une année en semi-professionnel dans mon pays.»

Sur le terrain, après la mi-temps (35-31 pour Eclépens), les Urbigènes finissent par craquer physiquement. C’est qu’ils ne sont que sept sur la feuille de match. Les autres joueurs de l’équipe -ils sont quatorze en tout- n’ont pas encore reçu leur licence. Urba Basket encaisse un sec 25-12 au troisième quart, visiblement fatigué et commettant trop de fautes, ce qui contraindra la formation à jouer les dernières quinze minutes sans pouvoir effectuer de changement.

Peu importe, les Urbigènes ont réalisé une belle performance, tenant la dragée haute aux locaux lors de trois périodes sur quatre, en attendant la qualification de leurs coéquipiers. «On accueille encore volontiers d’autres joueurs, s’il y a des intéressés, reprend Javier Trespalacios, qui s’applique déjà à corriger verbalement des détails à améliorer pour le prochain rendez-vous. Ça vaut aussi pour les spectateurs, si les gens veulent venir nous voir. On joue généralement le mercredi soir!» Le président, lui, espère voir cette équipe perdurer. «Pour drainer des gens qui habitent le bassin d’Orbe et pour donner une possibilité de continuer à nos jeunes qui arrivent à l’âge adulte.» Cette année, l’UBBC possède également une équipe minimes. «On a des jeunes en cadets et benjamins, mais on cherche encore un entraîneur», regrette Jean-Luc Gianinetti. Mais avec désormais à nouveau une équipe phare, nul doute qu’Urba Basket s’achemine vers de belles années dans le monde de la sphère orange. (M. G.)

Retour en 3e ligue

«A notre place!»

Il y a deux ans, les hommes du VBC Orbe accédaient à la 3e ligue de volleyball. Mais l’expérience tourna mal. Et court. Trop de joueurs inexpérimentés, un sérieux manque de repères. Quelques mois plus tard, les Urbigènes étaient de retour à la case départ, en 4e ligue. Mais, dès l’automne dernier, ils montrèrent un nouveau visage. L’intégration des nouveaux suivait son cours et commençait à porter ses fruits. Après une année difficile, l’équipe revivait, jusqu’à terminer la saison sans avoir concédé une seule défaite. Et les protégés du coach Yves Gilliéron (à droite sur la photo, avec le capitaine Cédric Gaillard) de reprendre l’ascenseur.

Le VBC Orbe, une formation destinée à monter et à descendre? Certainement pas. Car cette année, et même s’ils ont perdu leur premier match de la saison (3-2), les Nord-Vaudois ont une équipe pour se faire une place bien douillette à ce niveau. Les différents éléments qui composent le groupe sont arrivés à maturité. «Je crois que nous sommes à notre place, en 3e ligue», lâche Yves Gilliéron, prudent.

Prudent, oui, car, outre le fait que les joueurs du crû ont bien progressé, le coach peut compter sur un renfort de taille en la personne de Patrick Dijkstra, un central de 195 cm qui évoluait la saison dernière à Ecublens, en Ligue nationale B. «Il habite à Orbe et il n’avait plus envie de jouer à un haut niveau, explique Yves Gilliéron. Il va sans dire que nous l’avons accueilli à bras ouverts!» Une décision qui se révèle d’autant plus profitable que l’attitude du nouveau venu est exemplaire. «Il ne nous prend jamais de haut et nous donne des conseils bienvenus!», souligne le coach. Avec Patrick Dijkstra, le VBC Orbe n’est-il pas tenté de chercher à monter en 2e ligue? «Nous n’y pensons pas. Notre ligne directrice est de faire jouer tout le monde. Ne faire progresser que six titulaires serait contre-productif pour une équipe comme la nôtre, lâche Yves Gilléron. Mais si, sans transiger là-dessus, nous venions à être promus… alors tant mieux!»

Quoi qu’il en soit, l’équipe urbigène aura fière allure, cette année, en 3e ligue, dans un championnat où évolueront aussi la «deux» d’Yverdon et Pailly, au niveau des formations régionales. (O. Ds)

Rédaction