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Une ruche vivante dédiée aux nouvelles technologies
Hélène Mazerolle, directrice du Technopôle de Sainte-Croix, espère pouvoir construire un second immeuble à moyen terme. michel duperrex

Une ruche vivante dédiée aux nouvelles technologies

28 novembre 2024 | I. Ro.
Edition N°3841

A l’occasion des portes ouvertes de cette fin de semaine, le site fête ses quinze ans. Le public pourra découvrir de nombreuses activités.

Ce prochain samedi 30 novembre, le public pourra découvrir les coulisses du Technopôle de Sainte-Croix. Depuis son ouverture en 2009, l’immeuble, propriété de la Commune de Sainte-Croix, a fait le plein. Il n’y reste qu’un bureau de disponible, alors que la demande en surfaces est importante. Inutile de dire que la directrice, Hélène Mazerolle, attend avec impatience la construction d’une deuxième unité. La recherche d’investisseurs est en cours.

Si le démarrage a pris quelque temps, les 1600 m2 de surface du Technopôle sont aujourd’hui occupés. Seul un bureau d’une vingtaine de mètres carrés est encore disponible.

La construction d’un deuxième immeuble est donc nécessaire. La directrice relève que de nombreuses demandes sont pendantes. Il faut donc essayer de les satisfaire dès que possible.

Dès son ouverture, le Technopôle de Sainte-Croix, l’un des huit parcs technologiques reconnus par le Canton de Vaud, a eu pour mission de favoriser l’installation d’entreprises actives dans la microtechnique, et de les soutenir dans leur développement, en particulier par le biais de collaborations avec le Centre professionnel du Nord vaudois (CPNV) et la Haute école d’ingénierie et de gestion (HEIG-VD) du Canton de Vaud, mais aussi en partenariat avec le riche tissu industriel existant.

Ces collaborations sont concrétisées par la présence de quatre entreprises et d’autant de centres de formation. Du côté des premières, on dénombre CAP14, active dans l’usinage, CVK (bijouterie), IKRTech, qui s’est fait une réputation dans la construction de moteurs sur mesure, et Plinio Atelier, également active dans le secteur de la bijouterie.

En ce qui concerne les centres de formation, le Technopôle abrite, outre le CPNV (polymécaniciens, techniciens en génie mécanique) et la HEIG-VD (Centre de compétences d’impression 3D), une unité de l’Ecole technique de la vallée de Joux (ETVJ) active dans le domaine de l’impression 3D et le Swiss Welding Institute, qui forme des soudeurs et dont la salle de formation est certifiée par l’Agence spatiale européenne (ESA).

Nombreuses démonstrations

Toutes ces institutions accueilleront le public tout au long de la journée de samedi. Les ateliers d’impression 3D, d’usinage et de numérisation 3D proposeront de nombreuses démonstrations. Les visiteurs pourront ainsi voir les machines en action et s’entretenir avec ceux qui les utilisent. Pour les jeunes gens, et leurs parents, c’est bien entendu une occasion de se renseigner sur les opportunités qu’offrent les différents métiers enseignés et pratiqués.

Un circuit de visite a été spécialement conçu pour faciliter la découverte de toutes ces activités. On relèvera qu’outre l’unité située au Technopôle, le CPNV ouvre également ses portes sur ses sites de Sainte-Croix et d’Yverdon-les-Bains. De quoi faciliter la découverte de très nombreux métiers et activités pour ceux qui, dans un avenir plus ou moins proche, devront choisir une voie de formation.

Samedi 30 novembre, de 9h à 16h, 15 ans du Technopôle de Sainte-Croix. Portes ouvertes du site et de ceux du CPNV à Sainte-Croix et Yverdon-les-Bains.