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La Région (pub top petite)

Une saison de folie n’est rien sans ses Briscars au bout

4 juillet 2019
Edition N°2532

Les célèbres statuettes décernées par La Région reviennent pour une 9e édition. À vous, chers lecteurs, de consacrer ceux qui ont marqué la saison 2018-2019 du foot des talus en votant via notre sondage jusqu’au dimanche 21 juillet.

 

Briscars du meilleur film

Récompense l’équipe à créditer du meilleur parcours.

Montcherand (5L), la renaissance. Passés à «ça» de la disparition, les studios pique-raisinets ont pu compter sur une belle mobilisation pour poursuivre le tournage. Avec succès, puisque la saison s’est conclue par un retour magistral en 4e ligue.

Yvonand (4L), les invincibles. Tel l’homme en noir dans Westworld, Yvonand élimine ses adversaires comme de simples pions, en demeurant toujours hors de danger. 25 ont tenté leur chance, 25 ont péri. Au bout de sa quête, la 3e ligue.

Yverdon Sport II (3L), l’incroyable doublé. Le prince a pris son temps mais, d’un doux baiser, il a fait tomber la malédiction qui tourmentait YS II et son coach, Vagner Gomes. Pour fêter leur réveil, rien de tel qu’une promotion et le trophée de la Coupe vaudoise.

 

Briscar du meilleur film d’auteur

Récompense une équipe sympathique pour ses efforts

Orbe (3L), la lutte continue. Chaque matin, Orbe se réveille et revit la même journée. Idyllique au départ (jusqu’aux finales), cauchemardesque à la fin (sans promotion). À force, les Urbigènes finiront bien par sortir de cette boucle infernale.

Bosna Yverdon (3L), de la poussière aux étoiles. Bosna, c’est cette série qui a besoin de onze épisodes pour situer l’histoire, présenter ses personnages et leurs intérêts (3 points au premier tour). Le démarrage est lent, mais une fois que la situation est établie, quel régal (23 points au second tour)! Vivement la saison prochaine.

Sainte-Croix (3L), petit parmi les grands. Rocket Raccoon n’est pas le plus costaud des Gardiens de la Galaxie. Cela ne l’empêche pas de partir au front: les néo-promus sainte-crix ont fait trembler les colosses de 3e ligue un tour durant.

Briscar du meilleur acteur

Récompense le joueur le plus brillant.

Luis Marques (Yvonand), l’homme qui danse avec les loups. Si les Indiens d’En Brit alignent les scalps, c’est en grande partie grâce à leur chef de l’entrejeu. Capable d’armer dans toutes les positions, il fait toujours mouche et rend meilleurs les autres guerriers de sa tribu.

Nelson Martins (Montcherand), buteur en série. Schwarzie n’a qu’à bien se tenir: la nouvelle version du T-800 est inarrêtable. Terminator a bouclé l’exercice avec 49 cibles touchées en 5e ligue, le meilleur score du canton et peut-être même du pays.

Christie Zabana (Yverdon Sport II), l’ascension d’un roc. Sous les ordres du professeur Vagner «Xavier» Gomes, le solide défenseur a peu à peu appris à gérer ses émotions et à maîtriser ses pouvoirs. Aujourd’hui, il est un leader affirmé des X-Men yverdonnois.

Briscar du meilleur second rôle

Récompense le meilleur homme de l’ombre.

Micael Soares (Chavornay), le Pepe d’En Courtes-Raies. La légende dit que même Michael Scofield a tenté de franchir le mur chavornaysan et a préféré renoncer.

Marc Albeco (Chavannes-le-Chêne), l’ange-gardien qui se dédouble. Acteur du spin-off tsavannais en 5e ligue, le trentenaire n’a pas hésité à compléter le casting de la série officielle, effectuant un double championnat qui a fait le bonheur de la production.

Nelson Da Costa (Yverdon Sport II), le héros qui frappe au bon moment. À Yverdon City, la vie suit paisiblement son cours. Lorsque la situation dégénère et que le crime fait rage? Nelson Da Costa enfile sa cape, son masque et règle la situation en deux coups de pied.

 

Briscar du meilleur espoir

Récompense le meilleur jeune joueur.

Jules Vulliamoz (Donneloye), le joueur moderne. Acteur box-to-box capable de mettre le feu sur coup franc, le «bleu» est l’homme qui monte sur le plateau des Oies.

Valentin Ciafalone (Champvent), la progression. D’abord promis à des seconds rôles, le jeune comédien du FC Champvent a fini par crever l’écran au Battoir.

Simon Maiorano (Suchy), les filets dans le viseur. Comme le stalker Joe Goldberg connaît tout de la femme qu’il courtise dans «You», Simon Maiorano sait en permanence où se trouve la cage adverse. Et même si son plan échoue parfois, en règle générale, il la fait vibrer (21 buts).

 

Briscar du meilleur réalisateur

Récompense le meilleur chasseur de buts.

Tiago Palma (Yvonand), 29 buts en 4e ligue, le buteur qui se découvre. Aquaman ne savait pas qu’il venait de l’océan, mais il est devenu le roi de l’Atlantide en enfilant les perles les unes après les autres.

Jérôme Walker (Nord Gros-de-Vaud), 33 buts en 4e ligue, le killer cool. À deux pas du terrain de Vuarrens vit un homme tout ce qu’il y a de plus sympa. Mais aucun adversaire ne souhaite le croiser quand il enfile son costume de footballeur.

Jonas Dorsaz (Chavannes-le-Chêne), 22 buts en 4e ligue, l’ailier intenable. Flash a ajouté une corde à son arc en cours de saison: il n’est plus seulement rapide, il marque!

 

Briscar du meilleur assistant réalisateur

Récompense l’homme de la dernière passe.

Zé Carlos (Orbe), l’abnégation récompensée. Buteur à 21 reprises cette saison (championnat et Coupe), celui qui signe avec un Z, comme Zorro, est surtout toujours au service du collectif.

Onur Yildiz (Bavois II), le retour aux sources. Pour mener la grande vie, le buteur avait choisi de quitter les siens pour les strass et les paillettes d’Hollywood. Seulement, l’envers du décor l’a vite écœuré et poussé à rentrer. Tant mieux pour Bavois, qui profite de ses talents.

Julien Fantoli (Grandson-Tuileries), la dernière pierre du mur. De toutes les batailles aux Tuileries depuis des lustres, le buteur a mené son dernier combat main dans la main avec son demi-frère Alain Rochat. La guerre n’est pas finie, mais Julien Fantoli a bien mérité d’être décoré et libéré du front.

 

Briscar de la meilleure affiche

Récompense le match le plus fou.

Rances – Champagne II 3-5, la finale improbable. Rances pensait parvenir à rejoindre le rivage, et la 3e ligue, quand le tourbillon Champagne s’est mis à souffler, innarêtable.

Montcherand – Ependes 2-1 et Montcherand – Ependes II 1-2, le grand écart. Ependes avait envoyé ses plus éminents scientifiques pour tenter de contenir le virus Montcherand. En vain. Quelques jours plus tard, un simple groupe d’étudiants en médecine a découvert le remède.

Bercher – Le Talent IB 8-0, le grand sauvetage. Noé avait prévenu que le gagnant du duel entre Bercher et Le Talent gagnerait son ticket pour l’arche et sauverait sa place sur terre. Rien ne stipulait que le combat était à mort, mais les Bourlatsapis ont assommé leurs adversaires jusqu’à leur dernier souffle. Au moins, pas de doute.

 

Briscar du meilleur producteur

Récompense le meilleur entraîneur.

Benjamin Wolf (Yvonand), le chef de meute. De jeune loup, Wolf est devenu le mâle Alpha: le coach a les crocs, et c’est toute la meute qui fête une promotion historique.

Yann Rouilly, le rassembleur qui a mis Suchy au centre de la carte. Pour contrer la nouvelle politique oppressive de Poudlard, Yann «Potter» Rouilly réunit les meilleurs sorciers de l’école et leur apprend à se battre. Le résultat est probant, mais la menace finale est trop grande. L’année prochaine, sa troupe sera sans doute plus à même de lui faire face.

Sébastien Guex (Rances), le guerrier du cru. Dans le Village, le chef est un homme respecté par les siens. Des hommes qu’il protège et entraîne à affronter le monde extérieur, dans le but d’enfin obtenir le promotion.

 

Briscar de la meilleure histoire originale

Récompense la meilleure anecdote.

Quand Champagne II utilise sept paires de gants. Tel l’anneau de Sauron, les gants du FC Champagne chamboulent l’esprit de leur porteur. Pour supporter la charge psychologique, les gardiens ont dû se succéder devant les filets. La solution fonctionne à merveille. Un vrai travail d’équipe pour atteindre les finales.

Quand Nord Gros-de-Vaud contrôle ses ardeurs et répand la sportivité. À Vuarrens, on ne rouspète pas, on tape sur l’épaule des adversaires et on les invite à boire une bière après le match. Dans une dystopie futuriste où le comportement des citoyens est régi par une note, Nord Gros-de-Vaud pourrait fièrement afficher ses cinq étoiles.

Quand Ryan Pochon (Bonvillars) reste dans les bras de Morphée. Les sept nains de Bonvillars ont tout tenté, mais rien n’y fait: ils ont dû disputer leur match, en pleine soirée, sans Ryan Pochon, resté endormi. Le défenseur s’excusera le matin suivant, au réveil, juste après avoir recraché un étrange morceau de pomme rouge.

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