Une saison moyenne pour Juraparc
25 octobre 2024 | Texte et Photos: Jean-François ReymondEdition N°3817
Le parc animalier a connu un été perturbé par une météo changeante à laquelle il a bien fallu savoir s’adapter.
On peut dire que Christophe Chapuis est vraiment «l’âme» du Mont-d’Orzeires, puisqu’il y est présent depuis 34 ans. Il a commencé comme employé de la famille André et Loulette Blanc, puis de leur fils Olivier. Il a travaillé à tous les échelons, passant par la cuisine, le restaurant, l’accueil, l’animation, et même la gestion des animaux du parc.
En 2002, le Mont-d’Orzeires, qui tire son nom d’«oursière», prend officiellement la dénomination de Juraparc. L’aménagement des passerelles, des enclos et la nouvelle entrée billeterie remontent à 2001. Et depuis 2017, c’est Christophe Chapuis qui reprend les rênes de l’exploitation.
«Cette saison estivale 2024 a été instable et moyenne. Avec le mauvais temps, il n’y a presque personne et, en cas de beau et de chaud, nous devons faire face à des affluences considérables. Heureusement, le restaurant marche bien. Avec nos billets d’entrée valables pour la journée entière, les visiteurs restent sur place pour une longue visite, laissant le temps à leurs enfants de profiter de la nature et des animaux dans ce qui est pour eux un agréable terrain de jeu. Le nombre de visiteurs annuel devrait cependant rester à environ 25 000. Il a donc fallu savoir s’adapter au jour le jour. Heureusement, le personnel est stable et j’ai pu faire appel à des extras sur demande quand il le fallait. Donc le mot d’ordre a été de se montrer très flexible», note Christophe Chapuis à l’heure du bilan de l’année.
Les animaux sont les vedettes
Au sujet des animaux, le parc compte actuellement quatre ours, cinq loups, douze bisons et deux ânes dans l’enceinte principale. Une famille de cerfs (un mâle, trois femelles et un faon) occupe un enclos à part en dessus du parking, tandis que trois alpagas, trois moutons et douze chèvres sont logés à la mini-ferme de l’autre côté de la route.
S’agissant des ours, deux nouveaux, Tanie et Lugo, sont arrivés en avril sous la neige, à tel point que le camion qui les amenait depuis Chartres s’est embourbé dans le parc. En juillet de l’an dernier, Ursina, la doyenne, est décédée à l’âge de 27 ans. Elle était la maman de 17 oursons, dont un seul est resté sur place. La direction recherche donc une ourse pour continuer la lignée et offrir de nouvelles naissances, qui constituent toujours un événement qui attire du monde.
Un Highland pour Côtelette
Dans le même ordre d’idées, Juraparc va acheter Brik, un taureau de la race Highland, pour rejoindre son amie Côtelette qui est déjà sur place. «Ici, il faut que ça bouge pour que l’on parle de nous! Avec une saison somme toute bien remplie, il y a encore deux événements à venir. Le premier, déjà en cours et jusqu’au 3 novembre, est le concours de dessin Halloween pour les enfants. Ensuite, un Comptoir de Noël aura lieu les samedi et dimanche 23 et 24 novembre», conclut le directeur.