Logo

Une voiture s’embrase à Chavornay

12 mars 2014

Un véhicule a pris feu alors qu’il était parqué à proximité d’un important entrepôt de bois. Le sinistre a rapidement été maîtrisé par les services du feu.

Une voiture à pris feu hier après midi à Chavornay. D’après plusieurs témoins, il s’agirait d’une Renault.

Une voiture à pris feu hier après midi à Chavornay. D’après plusieurs témoins, il s’agirait d’une Renault.

«Nous étions à Bavois, quand nous avons remarqué une impressionnante fumée noire», racontent deux promeneurs qui se sont alors rendus, à pied, à la rue de l’Industrie, à Chavornay pour voir ce qui se passait. C’est juste à côté d’un dépôt de bois qu’une voiture parquée s’est embrasée, hier peu avant 14 heures.

«Une dame nous a appelés pour dire que ça brûlait, mon frère a alors pris un extincteur et est sorti, mais c’était déjà trop tard, le feu était trop important», explique un locataire qui travaillait à une centaine de mètres du sinistre. En attendant l’arrivée des pompiers, le propriétaire d’une caisserie a alors tenté d’éteindre les flammes hautes de plusieurs mètres de haut à l’aide d’une petite lance incendie, mais sans succès.

Malgré la rapide intervention des pompiers, la voiture a complètement brûlé et le feu s’est propagé vers des planches de bois stockées à quelques mètres du véhicule. «En une dizaine de minutes, la voiture était complètement carbonisée et on entendait des explosions», raconte un témoin, impressionné par l’importance des dégâts. «Ce sont certainement les pneus de voiture, ils explosent rapidement», explique le chef d’intervention, le capitaine Serge Herzig, qui se dit plus que satisfait du travail effectué par les pompiers mobilisés

Lausanne appelé à l’aide

Une cinquantaine de soldats du feu se sont rendus sur le lieu du sinistre. Alerté pour un feu de scierie, le Service Incendie et de Secours de la Plaine de l’Orbe (SDISPO) a reçu l’aide des pompiers d’Yverdon-les-Bains, de Cossonay – Penthalaz, ainsi que des pompiers professionnels venus de Lausanne. «Notre souci principal était de protéger le bâtiment», indique Serge Herzig, en précisant que tout était sous contrôle après une trentaine de minutes.

Muriel Aubert