Logo

Vers la disparition des enseignes PAM

29 septembre 2015

Nord vaudois – L’incertitude prime concernant le futur des points de vente régionaux de proximité. Des négociations sont toutefois en cours avec des repreneurs.

Le PAM des Quatre Marronniers ferme ses portes. © Michel Duperrex

Le PAM des Quatre Marronniers ferme ses portes.

Dans la tourmente depuis plusieurs mois suite à une bisbille entre leur propriétaire et leur fournisseur (lire La Région Nord vaudois du 4 juin dernier), les magasins PAM du Nord vaudois ne sont toujours pas tirés d’affaire, loin s’en faut. A la rue de la Plaine, où une fermeture est annoncée pour demain, les étales sont vides. «Nous sommes en train de chercher des solutions, mais nous attendons la validation des contrats de bail avec les agences de location», précise Stéphane Caruso, le directeur commercial de Distribution Suisse S.A., l’entité qui possède l’enseigne.

Repreneurs intéressés

Selon ses dires, des repreneurs potentiels auraient manifesté leur intérêt pour quatre des cinq points de vente situés dans la région. Volg, qui a annoncé son intention d’acquérir une trentaine d’enseignes de Distribution Suisse S.A., Edelweiss, une entreprise valaisanne, mais aussi des indépendants sont les candidats qu’il évoque.

La situation serait, en revanche, compromise pour le commerce de l’avenue des Quatre Marronniers, dans la Cité thermale. Il devrait rester fermé définitivement, «sauf si un franchisé s’y intéresse», indique Stéphane Caruso. Selon nos informations, le magasin aurait fermé hier soir. Et de préciser: «Globalement, nous faisons tout notre possible pour replacer un maximum de collaborateurs. Il y a eu un faible pourcentage de licenciements jusqu’ici».

Pour rappel, suite à une interruption de collaboration entre Distribution Suisse S.A. et son fourniseur Volg, les 75 enseignes du premier cité ont cessé d’être livrées le printemps passé, rendant difficile le quotidien du personnel de ces magasins de proximité, contraint de trouver des alternatives comme la commande, au compte-gouttes, à d’autres fournisseurs, moyennant un paiement comptant avec l’argent de la caisse.

A n’en pas douter, la disparition de ces commerces de quartier entraînerait un gros vide pour les habitués de ces points de vente dont la dimension sociale avait été abondamment relevée, tant par les collaborateurs que par les clients rencontrés à l’occasion du précédent article.

Ludovic Pillonel