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Vingt ans de prison pour l’assassin d’Yverdon
Yverdon, 18 novembre 2018. Parc des 4 Marronniers. © Michel Duperrex

Vingt ans de prison pour l’assassin d’Yverdon

17 janvier 2022

Le Tribunal criminel d’arrondissement de la Broye et du Nord vaudois a condamné lundi à Renens à 20 ans de prison un Combier de 22 ans pour assassinat. En 2018 à Yverdon, cet homme avait tué un gymnasien et dealer kurde de 21 ans d’une balle dans la tête.

Le procureur avait requis 20 ans de prison ferme à son encontre et c’est ce dont il a écopé. Ce Combier de nationalité espagnole de 22 ans vient d’être reconnu coupable d’assassinat à Renens. L’homme, qui dort en prison depuis les jours ayant suivi les faits, n’était pas présent à son verdict.

Un soir de novembre 2018, il avait tué un gymnasien et dealer kurde de 21 ans d’une balle de SIG P210 tiré dans la tête à bout portant lors d’une bousculade. C’était au Parc des Quatre-Marronniers d’Yverdon, dans le cadre d’un deal portant sur 500 grammes de marijuana que le condamné avait prévu de dérober.

Risques de récidive élevés

Le Tribunal l’a jugé pleinement responsable de ses actes malgré le trouble mixte de la personnalité dyssociale et immature dont il souffre, selon les experts psychiatres. Il l’a aussi jugé coupable de tentative d’assassinat dans une affaire au cours de laquelle il avait tiré dans une voiture occupée par trois personnes.

Dans le cadre d’autres affaires, les juges l’avaient reconnu coupable de lésion corporelle simple, de tentative de contrainte, d’infraction à la loi fédérale sur les armes, d’infraction grave à la loi fédérale sur les stupéfiants, de mise en danger de la vie d’autrui, de dénonciation calomnieuse, de violation de domicile et de brigandage. Ses risques de récidive pour des brigandages sont jugés élevés.

Expulsion

Le Ministère public avait demandé que sa peine soit assortie d’une mesure de traitement ambulatoire. Ce sera le cas. Il avait aussi requis une expulsion du territoire de 15 ans une fois sa peine purgée. Sur ce point aussi, il a été entendu par le Tribunal qui a relevé l' »absence de prise de conscience » et la « culpabilité écrasante » du prévenu.

ATS