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Virginie Jalenase présente Je n’ai pas de remède au vent

26 septembre 2024 | Com.
Edition N°3796

Héritage de l’exil. C’est ainsi que l’on pourrait résumer le premier seule-en-scène de Virginie Janelas, Je n’ai pas de remède au vent. A la maison de paroisse, elle nous emmènera le jeudi 10 octobre dans son histoire familiale, et à travers cela dans la grande histoire des exilés.

Suisse, d’un père portugais qui a connu Salazar et la révolution des Œillets de 1974. Pour une situation meilleure, ou non? Quelle que soit la réponse à cette question, elle narre l’exil de son père, l’enfance de celui-ci auprès de sa tante après le décès de sa mère, la nécessité de laisser son fils pour quitter le pays, pour un voyage vers l’Allemagne puis la Suisse, avec toutes les galères que cela entraîne…

Le fado pour exprimer

Tout en paroles et en musique, Virginie Janelas nous emmène dans un fado, où français et portugais se mélangent, où douceur et puissance vocale s’entremêlent pour nous baigner dans un tourbillon d’émotions. Cette artiste manie la saudade à la perfection. Ce terme portugais, impossible à traduire exactement en français, désigne un sentiment complexe, où se mêlent à la fois mélancolie, nostalgie et espoir. De quoi décrire parfaitement les sentiments du père, dont elle hérite inévitablement. Tout au long du spectacle, les émotions se mélangent : on rit devant la tante si forte qui s’oppose aux accusations de communisme ; on est touché par cette improbable amitié entre le père et un chauffeur de camion allemand ; on pleure à la mort de la grand-mère, quand le père voit sa relation à Dieu changer du tout au tout; on partage l’espoir apporté par la révolution des Œillets et cette musique de Beethoven qui résonne enfin à la radio, en pleine nuit


Infos pratiques

Je n’ai pas de remède au vent: Jeudi 10 octobre à 14h30, maison de paroisse, rue Pestalozzi 6, Yverdon-les-Bains. Dans le cadre du programme d’animation du club de loisirs « toujours plus » organisé par le service culturel de Migros Vaud