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Vivien Streit croque l’or

19 février 2019 | Edition N°2439

Le sauteur en hauteur de l’Union sportive yverdonnoise a conservé son titre national à Saint-Gall, en allant chercher avec panache une barre à 2m15.

Frustré par sa performance à Hauteur et Musique deux semaines plus tôt, Vivien Streit a réagi comme un champion. Comme le champion de Suisse indoor du saut en hauteur qu’il est. Le Vichois de l’USY Athlétisme a conservé son titre, dimanche à Saint-Gall, au terme d’un superbe concours de saut en hauteur qui a lancé la journée.

L’an dernier, le sauteur de 26 ans avait fait l’impasse sur une barre pour passer devant Roman Sieber. Cette fois, le Schaffhousois a failli jouer le même tour au Vaudois en franchissant 2m12. Après une première tentative manquée à cette hauteur, Vivien Streit a, du coup, décidé de passer directement à 2m15. Verdict: un saut validé, un véritable coup d’assommoir sur la tête de son dernier adversaire et, au final, l’or. «Il était exclu que je me fasse battre de cette manière», lance le lauréat, compétiteur dans l’âme.

La confirmation

A 2m15, Vivien Streit a ainsi égalé son record personnel, qu’il avait alors réalisé en extérieur. Il a aussi décroché son troisième titre nationale en élite, le deuxième indoor consécutivement. Il a même tenté de passer 2m18, échouant de peu. «Deux de mes trois essais étaient très bons. Je suis persuadé que franchir 2m20 sera réalisable cet été, assure-t-il, résolument positif. Les épaules passent nettement au-dessus de la barre, il me reste quelques réglages à faire. Ce qui ne sera pas forcément facile. Mais il y a toujours plein de points à améliorer, quelque chose à aller chercher.»

Après avoir buté sur la barre des 2m09 lors des précédentes compétitions à son programme, le champion national a répondu aux attentes au meilleur moment, donnant le ton du concours dès cette hauteur franchie. «C’était un excellent choix de me présenter à trois meetings auparavant. Cela a permis que le dernier se déroule parfaitement.»

Le sauteur de l’USY n’est pas pour autant frustré que sa saison hivernale s’achève déjà: «Je ressens quelques petites douleurs. C’est le bon moment pour faire une courte pause et ensuite me concentrer pour préparer la saison d’été.» Qui sera pleine de promesses.

Développement dans notre édition papier.

Manuel Gremion