Logo

YS a retrouvé des couleurs face à Bâle

18 octobre 2010

Coupe suisse – Complètement métamorphosés par rapport au championnat, les Yverdonnois ont disputé un excellent match et auraient mérité mieux que la défaite 0-2.

 

Oublié au deuxième poteau, le Bâlois Federico Almerares a eu le temps de fusiller Oliver Klaus à bout portant pour ouvrir la marque à moins de vingt minutes du terme de la rencontre. Les Yverdonnois ne peuvent que constater les dégâts. Dommage!

Oublié au deuxième poteau, le Bâlois Federico Almerares a eu le temps de fusiller Oliver Klaus à bout portant pour ouvrir la marque à moins de vingt minutes du terme de la rencontre. Les Yverdonnois ne peuvent que constater les dégâts. Dommage!

 

Si on pouvait s’attendre à une bonne résistance, on osait quand même pas croire qu’Yverdon Sport allait vraiment poser des problèmes au champion bâlois. Ce fut pourtant le cas dans ce seizième de finale de la Coupe de Suisse, où les visiteurs, alignant certes plusieurs seconds couteaux, n’ont franchement pas montré grand-chose. Ils ont même eu beaucoup de chance d’ouvrir la marque tardivement dans la partie (78e), suite à un coup-franc contestable, mais parfaitement conclu par Almerares, sans doute le meilleur de son équipe.

Dans la foulée, Tembo a malheureusement classé l’affaire sur une passe du jeune international Shaqiri, qui venait lui aussi de faire son apparition. Mais que les Yverdonnois avaient fait preuve jusque-là d’allant et de combativité, se précipitant sur toutes les balles et s’offrant d’ailleurs de belles occasions. Dommage que successivement Bouamri (18e), Paquito (35e), Gil (37e), sur une belle combinaison avec Laugeois et Bouamri, et encore ce dernier à la 40e, n’aient pas été récompensés. Avec un avantage de 1-0 à la mi-temps, peut-être que tout aurait été possible…

Sur sa lancée

D’autant plus qu’Yverdon Sport a poursuivi avec ses bonnes intentions au début de la deuxième, même si la fatigue a commencé à se faire sentir. Paquito a jausté un joli tir à la 54e, qui obligea Sommer à la détente. Deux minutes après, une tête plongeante de Gil est passée juste au-dessus de la transversale. Le fait aussi que Chipperfield et Huggel ont réussi à tromper l’arbitre à au moins quatre reprises en tombant savamment, sans avoir été arrêtés irrégulièrement, démontre que les Bâlois ne trouvèrent jamais la solution pour prendre l’ascendant. Et comme c’est un coup-franc discutable qui les a libérés…

Reste maintenant aux protégés de l’entraîneur Maccopi à faire part des mêmes dispositions en championnat. Alors le ciel yverdonnois redeviendra bleu…

Réactions

«Je suis content de mon équipe, qui a bien joué et qui aurait mérité mieux, relevait l’entraîneur yverdonnois Stefano Macoppi de retour au vestiaire. Malheureusement, nous avons ces deux inattentions qui ne pardonnent pas contre une équipe comme Bâle, mais c’est un peu cruel sur l’ensemble de la rencontre. J’espère maintenant que nous allons rester sur notre lancée pour les prochains matches contre Vaduz et Delémont.»

Lui-même Bâlois, le gardien Olivier Klaus était content de sa prestation. C’est vrai qu’il a disputé un bon match, tout particulier pour lui: «J’étais vraiment motivé comme jamais et nous avons tenu la dragée haute au champion suisse sortant et vainqueur de la Coupe. On aurait même mérité de marquer en première mi-temps, car nous avons été plus dangereux sur nos contre-attaques. Et les deux buts sont tombés sur des coups de pied arrêtés, dommage!»

Yverdon Sport – Bâle 0-2 (0-0)
Buts: 72e Almerares 0-1, 77e Tembo 0-2.
Yverdon: Klaus; Zari, Sejmenovic, Lalombongo, Laugeois; Paquito (83e Pepsi), Manière, Mayila, Gil; Bouamri (87e Sukaj), Dudu (83e Gourmi). Entraîneur: Stefano Maccoppi.
Bâle: Sommer; T. Xhaka (68e Shaqiri), Kusunga, Cagdas, Zanni; Baron, Huggel (83e Yapi), Cabral, Schürpf (68e Tembo); Chipperfield, Almerares. Entraîneur: Thorsten Fink.
Notes: Stade Municipal. 1800 spectateurs. Arbitre: M. Zimmermann, qui avertit Kusunga (45e), Manière (57e), Lalombongo (68e) et Cabral (70e). Yverdon sans Stadelmann, Hebib (tous deux blessés) et Bühler (pas convoqué). Bâle sans Costanzo, Streller, Frei, Stocker, Safari (ménagés), Zoua (blessé). Tir sur le poteau d’Almerares (36e).
Roger Juillerat