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Yverdon en quatre temps

11 décembre 2009

Patrick Auderset et Annick Voirol Reymond présentent la plaquette avec Daniel Wasner, président des Amis du Musée.©Nadine Jacquet

Patrick Auderset et Annick Voirol Reymond présentent la plaquette avec Daniel Wasner, président des Amis du Musée. ©Nadine Jacquet

 

A l’occasion du 750e anniversaire de la ville nouvelle, qui sera célébré tout au long de 2010, les Amis du Musée publient une plaquette richement illustrée, qui rend l’histoire de la ville accessible à tous.

Les livres d’histoire, études de spécialistes, travaux de mémoire et même thèses consacrés à l’histoire d’Yverdon-les-Bains ne manquent pas. Mais le besoin d’un document simple, à ne pas confondre avec simpliste, se faisait sentir depuis longtemps. A l’occasion du 750e anniversaire de la ville nouvelle, les Amis du Musée d’Yverdon et région (AMY), en collaboration avec la Ville d’Yverdon-les-Bains, ont confié à quatre spécialistes la délicate mission de présenter l’histoire de la cité de façon accessible. A la lecture d’«Yverdon-les-Bains, une ville neuve de 750 ans», on constate que le défi a été relevé.

«C’était l’occasion de rendre accessibles à un large public quelques éléments de référence sur l’histoire de la ville», explique Patrick Auderset, co-auteur de la publication avec Annick Voirol Reymond, Patricia Brand et Christian Schülé.

Cette plaquette laisse une large place à l’illustration et à des documents pour la plupart inconnus des non-initiés. Le lecteur pourra ainsi constater, par la photographie, mais aussi des cartes situant par exemple le cordon littoral à différentes époques le développement de la ville.

On ne peut parler de la ville nouvelle, fondée, comme en témoigne un document, par Pierre de Savoie en 1260, sans évoquer les périodes qui ont précédé, un travail auquel s’est attaché Annick Voirol, archéologue, qui relève que le site est occupé de façon ininterrompue depuis six mille ans, les menhirs de Clendy constituant l’une des premières traces tangibles. Si les périodes les plus anciennes sont relativement bien connues, les siècles qui ont précédé la fondation de la ville nouvelle n’ont, à ce jour livré que peu de secrets. Les historiens pensent que beaucoup de constructions en bois ont pu disparaître, mais ils relèvent aussi que les  matériaux étaient réutilisés pour d’autres constructoins, comme en témoignent certains éléments du pied du clocher du temple, rue du Lac.

Président des Amis du Musée, Daniel Wasner est heureux du résultat. La Ville a acquis 4000 exemplaires de cette plaquette, qui sera remise aux autorités mardi prochain. Les 1000 autres seront commercialisés par les Amis du Musée et le Musée d’Yverdon et région.    

En vente au Musée mercredi 16, jeudi 17, mardi 22 et mardi 29 décembre (14h-16h), et le samedi 19 (9h-11h).

 

 

Isidore Raposo