Yverdon est prête à affronter l’hiver
25 novembre 2013Comme tous les hivers, les collaborateurs de la voirie yverdonnoise sont mobilisés pour faire face aux épisodes neigeux. Suivant les situations, des choix s’imposent.
Quarante-quatre sorties. Plus de 3000 heures sur le terrain. Voici quelques-unes des données chiffrées sur les mesures prises pour contrer les offensives hivernales dans la Cité thermale lors de la saison 2012-2013.
«Tout dépend des conditions, mais il peut arriver que la totalité des collaborateurs, au nombre de 44, soient mobilisés», indique Lionel Barraud, responsable de la voirie yverdonnoise.
Il précise que le total d’environ 110 kilomètres de routes et autant de trottoirs que compte le territoire communal est dégagé selon un ordre de priorité bien défini. Utilisés par les unités de secours et les transports publics, les grands axes viennent en premier. Dans un deuxième temps, les efforts se concentreront sur les routes de desserte avant que l’on procède au déneigement des quartiers et des places de parc.
Suivant l’ampleur de l’épisode neigeux, il peut arriver que le personnel de la Ville se limite temporairement à dégager les axes principaux pour permettre le repos nécessaire à chacun. «Nous ne sommes pas des machines. Nous faisons toujours le maximum pour satisfaire tout le monde», précise Lionel Barraud.
La flotte de véhicules à disposition des équipes de déneigement de la Cité thermale est composée de trois camions, un tracteur et dix-huit petits véhicules munis de lame et saleuse, ainsi que de sept mono-axes, des engins de déblaiement conduits à pied. En moyenne, les employés de la Ville utilisent entre 220 et 240 tonnes de sel. L’année 2010, synonyme de pénurie, avait porté ce chiffre à 320 tonnes.
Une solution de stockage provisoire pour le sel
Le sel utilisé pour dégager les chaussées de la Ville est prélevé dans le stock destiné aux autoroutes. Le silo pouvant contenir 120 tonnes de sel est temporairement remplacé par une benne d’une capacité d’environ 10 tonnes avant le déménagement annoncé du Service. Provenant des Salines de Bex, le sel est «utilisé avec parcimonie», précise Marc-André Burkhard, le municipal d’Yverdon en charge du Service des travaux et de l’environnement.